jeudi 29 janvier 2009

L'interventionisraélienne à Gaza (par Willy et Elodie sec3)

Plus d'un siècle après l'arrivée des premiers immigrants juifs sur la terre de Palestine cette région est toujours le théâtre d'affrontements sanglants. Le conflit qui a opposé et qui oppose encore l'état d'Israël à ses voisins Palestiniens. Il mêle des questions territoriales, politiques, culturelles et religieuses.
La bande de Gaza est une bande de terre étroite située au sud-ouest de l’État d'Israël, du nom de sa principale ville Gaza. C’est un territoire palestinien occupé par Israël de 1967 à 2005, isolé depuis par un blocus israélien et la fermeture de sa frontière par l'Égypte,
Une histoire qui divise :
L’héritage de l’histoire a multiplié les problèmes qui divisent les Palestiniens et les Israéliens. ‎La Judée, la patrie des Juifs dans l’Antiquité, a été conquise par les Romains et renommée Palestine. ‎Plus tard, la Palestine fut conquise et habitée par les Arabes pour plus de 1.000 ans. Le mouvement ‎sioniste (mouvement dont l’objet fut la constitution, en Palestine, d’un état juif) est né à la fin du 19ème siècle pour réinstaller les Juifs en Israël, ignorant la population arabe ‎existante. A la suite de la déclaration Balfour en 1917, la Société des Nations a confié la Palestine au ‎Royaume Uni avec le mandat d’y établir un foyer national pour le peuple juif. Les Arabes n’ont pas ‎accepté que les Juifs viennent prendre leur terre. ‎Sous la direction du Grand Mufti Haj Amin El-Husseini, des émeutes arabes répétées et puis une ‎révolte ont commencé l’histoire de l'inimitié entre Juifs et Arabes en Palestine. La Grande Bretagne ‎arrêta alors l’immigration juive en Palestine. ‎
Après la mort de six millions de Juifs dans l’Holocauste (extermination des juifs) nazi, une pression grandissante poussa ‎l’Angleterre à autoriser de nouveau l’immigration juive en Palestine. En 1947, L’ONU divisa le pays en ‎deux états : un état arabe et un état juif. ‎Les Arabes refusèrent la partition et la guerre éclata. La victoire décisive des Juifs leur permit ‎d’agrandir leur état. Elle créa plusieurs centaines de milliers de réfugiés palestiniens. Les états ‎arabes refusèrent de reconnaître Israël ou de faire la paix avec lui. Les guerres se succédèrent en ‎‎1956, 1967, 1973 et 1982 ainsi que les raids terroristes et les représailles. ‎Chaque camp croit en une autre version de la même histoire & chaque camp considère que le conflit ‎est entièrement la faute de l’autre et en attend des excuses.
Le conflit actuel :
Le conflit a démarré lorsque Gaza a commencé à bombarder autour de ses frontières pour lui permettre d’augmenter son espace en faisant fuir la population. Ce n’est pas la première fois que Gaza manifeste son mécontentement du manque d’espace, mais pour Israël les bombardements sont de trop et décide d’intervenir en allant détruire, non pas Gaza, mais les tunnels clandestins percés entre l’Egypte & Gaza permettant au territoire palestinien de s’armer. Ces bombardements ont fait beaucoup de victimes, principalement des civiles. Ce sont surtout des enfants et des femmes qui ont été touchés. L’ONU avait récemment lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat mais Israël avait décidé d'ignorer cet appel du Conseil sécurité de l'ONU. Dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste Hamas a agit de façon irresponsable et impardonnable, en décidant de ne pas renouveler la trêve et en reprenant les tirs de roquettes contre Israël. Ce parti ne veut pas négocier avec Israël, il veut sa destruction. Israël cherche un mécanisme international pour contrôler le Hamas, en empêchant le réarmement de celui-ci. Depuis l’armé Israélienne à achevé son retrait de la Bande de Gaza
Eau :
L’eau est rare en Palestine. Le travail de la société israélienne des eaux a rendu possible une forte densité de population et un niveau de vie élevé. Elle pompe l’eau du Lac de Galilée et la transporte vers les régions du centre et du sud d’Israël ainsi que vers des zones palestiniennes. Le Jourdain coule dans ce qui deviendrait une partie de la Palestine. Les deux parties ont besoin d’eau pour survivre et veulent s’assurer une fourniture en eau adéquate.
Jérusalem :
Le plan de partition de l’ONU faisait de Jérusalem une ville internationale. Les deux parties exigent la part orientale de la ville. Jérusalem était l’ancienne capitale de la Judée et le site du temple sacré des Juifs dont il ne reste que le Mur Ouest et la Mosquée d'Omar. Elle est également le site de la mosquée Al-Aqsa, considérée par beaucoup comme le troisième des sites sacrés de l’Islam.
Plus de 200.000 Juifs se sont installés dans la vieille ville de Jérusalem et ses faubourgs, conquis en 1967 et annexés à Israël. Les quartiers arabes et juifs sont étroitement entremêlés et difficiles à séparer.
Propositions de paix :
Plusieurs initiatives informelles de solution du conflit sont défendues par différents groupes pacifistes. Le plus populaire est l’accord de Genève selon lequel Israël rendrait approximativement les territoires à l’extérieur de l’itinéraire actuel de la barrière de sécurité et céderait une partie de Jérusalem aux palestiniens. Les réfugiés palestiniens retourneraient donc dans l’Etat palestinien mais pas en Israël. Plusieurs propositions de paix ont été effectuées mais aucun accord n’a été approuvé par les gouvernements israélien et palestinien.
BILAN :
On sait que les bombardements Israéliens ont réduit les institutions de la ville de Gaza à l’état de ruine, ajoutant ainsi au désastre humanitaire, qui a consisté à faire un nombre record de victimes civiles en un temps minimal. Tout ça pour quoi ? La trêve est incertaine. Militairement parlant, le Hamas conserve une capacité de nuisance dangereuse. Politiquement il a gagné sur toute la ligne. L’armée Israélienne aura montré sa force, prenant ainsi sa revanche. Elle aura rassuré une population légitiment traumatisée par les tirs de requête. Mais le bilan humain et politique de l’opération risque vite d’apparaître de ce qu’il est : Une catastrophe.
SOURCES :
Ouest France – Lundi 29 décembre 2008 – N°19557.
Marianne – N°614 du 24 au 30 janvier 2009.
Marianne – N°613 du 16 au 23 janvier 2009.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_de_Gaza
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-palestinien
http://www.mideastweb.org/fr-nutshell.htm

Willy et Elodie

mercredi 28 janvier 2009

La conférence internationale de Poznan sur le changement climatique par Floriane et Gwendoline (sec3)

La ville de Poznan en Pologne, a accueilli, à partir du lundi premier décembre jusqu'au douze, la conférence internationale sur le climat. Il s'agit déjà de la quatorzième conférence des nations unies sur le changement climatique. Cette conférence annuelle, organisée par l'ONU, vise à parvenir à un accord mondial sur le changement climatique d'ici décembre 2009. Un tel accord pourrait prendre le relais du protocole de Kyoto, qui soumet les 192 États qui l'ont ratifié à réduire leurs émissions polluantes de 2008 à 2012.Cette conférence doit préparer celle qui aura lieu en décembre 2009 à Copenhague.

Pour mieux comprendre :

I-Le réchauffement climatique

Les principales causes du réchauffement climatique sont dues à l'activité humaine et sa pollution effrénée( industries, transports,population ...). Les conséquences sont dramatiques , les scientifiques préconisent de stabiliser le réchauffement à + 2°C . Même à ce niveau 85% des coraux vont disparaître. Les atolls du Pacifique et le continent Africain vont endurer les conséquences les plus violentes du réchauffement global. Déjà on note une désertification rapide, l'érosion des côtes et des crues violentes.

II-Le protocole de Kyoto

Fin mai 2002 , le protocole de Kyoto c'était fixé pour objectif de réduire les émissions de six gaz à effets de serres: le dioxyde de carbone, le méthane, l'oxyde nitreux, l'hydrofluorocarbones , l'hydrocarbure perfluorés et l'hexafluorure de soufre .
Globalement, les pays signataires de la convention-cadre s'engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5% par rapport aux niveaux de 1990 durant la période 2008-2012.
Pour atteindre ces objectifs, le protocole propose une série de moyens:
renforcer ou mettre en place des politiques nationales de réduction des émissions (accroissement de l'efficacité énergétique, promotion de formes d'agriculture durables, développement de sources d'énergies renouvelables …);
coopérer entre les états (échange d'expériences ou d'informations, coordination des politiques nationales dans un souci d'efficacité, mise en œuvre de développement propre).
Le 31 mai 2002, l'Union européenne a ratifié le protocole de Kyoto. Celui-ci est entré en vigueur le 16 février 2005, suite à sa ratification par la Russie. Plusieurs pays industrialisés ont refusé de ratifier le protocole, dont les États-Unis et l'Australie.

La conférence:
I-Les participants
Organisées du premier au douze décembre les différentes rencontrent réuniront près de 10000 participants venant de 170 pays différents. Lors de toute la durée de la conférence il y aura trois grands ateliers :
une vision partagée d'un nouveau régime du réchauffement climatique
la gestion des risques
les recherches sur de nouvelles technologies.
II-Les priorités et les objectifs
Le principale objectif de la conférence est de mettre au point un protocole qui remplacera celui de Kyoto.
L'Union Européenne croit fermement que le réchauffement climatique ne doit pas dépasser de plus de 2 °C les niveaux de l'époque préindustrielle. De nombreuses preuves scientifiques confirment en effet que le risque de bouleversements environnementaux irréversibles et potentiellement catastrophiques augmentera sensiblement au-delà de ce seuil. Pour que l’on puisse rester dans cette limite des 2 °C, les émissions mondiales devront cesser de croître d'ici 2020 et ensuite être réduites de moitié par rapport à leurs niveaux de 1990 d'ici 2050.
Afin de stopper l'augmentation des émissions mondiales, les pays développés devront, d'ici 2020, réduire leurs émissions collectives de 30 % par rapport aux niveaux de 1990 tandis que les nations en développement, particulièrement les grandes économies émergentes (Inde et Chine), devront freiner la croissance de leurs émissions en les maintenant 15 à 30 % en dessous des niveaux prévus pour 2020 en l'absence de mesures spécifiques.
La conférence de Poznań représente une occasion importante de faire le point sur les négociations menées jusqu'ici, d'accélérer leur rythme, de faire d'autres progrès et de jeter des bases solides pour la dernière année de négociation.
III-Les propositions
De nombreuses solutions sont proposés dans le but de réduire les émissions. Tout le monde s'accordant à dire que le nouveau traité doit s'attaquer au déboisement des forêts tropicales, responsable d’environ 20 % des émissions mondiales, la Commission européenne mettra en avant ses récentes propositions visant à réduire de moitié le déboisement de ces forêts d'ici 2020 et à stopper la diminution de la couverture forestière de la planète d'ici 2030. Elle propose, entre autres, d'établir un mécanisme mondial pour le carbone forestier afin d'aider les pays en développement.



IV-Les fonds nécessaires
Les pays participants devraient recueillir 40 milliard de dollars par an , prélèvement fait d'une contribution sur les quotas de CO2. Cependant,la conférence a revu à la hausse les estimations des experts: la réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2000 nécessitera 500 milliards de dollars par an d'investissement contre 210 milliards de dollars par an calculés l'année dernière. En revanche , les experts estiment toujours à plusieurs dizaines voire centaine de milliards de dollars par an le coût des mesures d'adaptation au changement climatique.
V-L'Union Européenne
L'union Européenne joue un rôle majeur dans ces négociations et a toujours voulu être exemplaire aussi bien dans la mis en œuvre des ses engagements souscrits à Kyoto que dans ses objectifs à moyen et long terme ,notamment dans le cadre du paquet énergie-climat (qui prévoit la réduction de 20 % de gaz à effet de serre d’ici à 2020, et le passage à 20 % d’énergies renouvelables sur la même période).La délégation européenne était composée des représentants de la présidence actuelle avec Jean-louis Borloo , de la présidence prochaine à savoir Martin Bursik ,ministre Tchèque de l'environnement et du commissaire européen Dimas. La présidence française du conseil de l'Union Européenne aura la responsabilité de coordonner la position européenne dans les négociations de Poznan , négociations essentielles en vue d'un accord lors de la conférence de Copenhague en 2009.

Conclusion:
La conférence penne à trouver des accords. L'absence de la nouvelle administration américaine , qui entrera en fonction de 20 janvier , handicape les pourparlers de Poznan mais les ONG environnementales américaines annoncent que l'Amérique est prête à rejoindre le reste du monde dans la bataille du climat. Obama a réitéré son engagement en faveur d'une réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre américaines à l'horizon 2050.




Liens : http://www.tv5.org/TV5Site/info/jt_7j.php?edition=2008-12-06&par=13
Liens : http://www.actu-environnement.com/
http://www.rfi.fr/actufr/articles/108/article_75468.asp

jeudi 22 janvier 2009

La victoire d’Obama par Pierre R et Magali (sec3)


La victoire d’Obama par Pierre R et Magali (sec3)

-Pourquoi Barack Obama a-t-il été élu?

il a convaincu les Américains sur son programme pour l’Irak et la crise financière.

Huit ans de présidence de G W Bush

Pourquoi John Mc Cain a-t-il perdu ?

Sa colistière Sarah Palin

Il n’a pas créé assez de distance par rapport à G.D. Bush

Il n’a pas convaincu les Américains sur la crise financière (débats avec Obama)


Sources :

Les raisons de la victoire d’Obama:

http://www.fwiyapin.fr/2008/11/04/partie-ii-pourquoi-obama-va-gagner/,http:/actu.orange.fr/elections_us/articles/programmes/index.html

Explications du fonctionnement des élections:

http://iq.lycos.fr/qa/show/5254/Comment-marche-le-syst%C3%A8me-des-%C3%A9lections-pr%C3%A9sidentielles-aux-Etats-Unis/

mardi 20 janvier 2009

Les attentats de Bombay par tarik et Jennifer (sec1)

Les attentats de Bombay

I. Les attentats de la nuit du 26 au 27/11/2008
Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2008 sept attaques simultanées frappent la capitale économique de l’Inde : Bombay. Pourquoi ? Les attentats auraient-ils pû être évités ? Et, quelles en sont les conséquences ?

a) Pourquoi ?
Le Taj Mahal, symbole de Bombay et l’une des nouvelles merveilles du monde a évité le pire. Mais l’hôtel qui porte le même nom que ce monument lui n’a pas eut la même chance et a entièrement brûlé, au même titre que l’Oberoi Trident. La gare centrale, un centre Juif ainsi qu’un café fréquenté par les étrangers et un hôpital ont été attaqués.
Le choix des otages n’est pas non plus un hasard, des étrangers et principalement des américains et des britanniques.
→1ère piste : En Mai 2008, les Moudjahidins du Deccan (mouvement islamiste d’Inde) menacent de s’en prendre aux sites touristiques si, le gouvernement indien continue de soutenir les Etats-Unis, (otages américains et britanniques). Ceci ont par ailleurs revendiqué les attentats de novembre (via les médias).Outre cela les Moudjahidins demandent la libération des islamistes indiens. D’autre part, le centre d’étude de recherches internationales privilégie la piste de ce groupe, qui aurait visé des étrangers afin de bénéficier de la répercussion des médias occidentaux.
→2ème piste : Pour le gouvernement indien, il n’y a aucun doute quant à la culpabilité du Lashkar-i-Tayyba (groupe islamiste armé luttant contre la présence indienne au Cachemire). Le premier ministre (Manmohan Singh) pense à des commanditaires étrangers. Le Pakistan, son voisin dément ces accusations, tout comme le Lashkar.
Enfin on pourra donner deux raisons supplémentaires qui auraient amené les Moudjahidins à commettre ces attentats :
- Le Pogrom du Gujarat de 2002(massacre de 2000 musulmans).
- La destruction de la mosquée d’Ayuthya, en 1992.
- L’attentat hindou contre une mosquée, en 2008

b) Les conséquences

A cause des attentats New Delhi (la capitale hindoue) a suspendu le processus de paix avec Islamabad (la capitale pakistanaise). En effet l’Inde a affirmé avoir des preuves de l’implication de son voisin dans les attaques de Bombay. Le Pakistan ne tardera d’ailleurs pas à répondre en menaçant de positionner ses troupes à la frontière avec le Cachemire.
Une autre conséquence des attaques est la démission, du ministre de l’intérieur indien (Shivraj Patil), ainsi que celle du conseillé de la sécurité nationale.

c) Les attentats auraient-ils pu être évités ?

Certaines informations montrent que les attentats auraient pu, peut-être, être évités. Tout d’abord en 2002 les services de renseignements indiens ont été informés que le Lashkar-i-Tayyba s’intéresse aux voies maritimes. En 2006 l’Inde apprend que le Lashkar a mis au point une flottille destinée, à introduire un arsenal d’armes au Maharashtra. L’opération est déjouée. En 2007, à la suite de l’arrestation de membres duLashkar-i-Tayyba, New Delhi est convaincu que le danger vient de la mer. Enfin, en septembre 2008 l’intelligence bureau et la Research Analysis Wing alertent les autorités sur les intentions du groupe Lashkar-i-Tayyba (attaque des cibles symboliques à Bombay).La sécurité est renforcée, sûr le front de mer et devant le Taj Mahal. Mais au fil des semaines le dispositif se relache.

II. Quelques attentats précédents
-En 2001, la guerre est évitée de justesse, après l’attaque du parlement de Delhi par des terroristes pakistanais.
-Le 13 septembre à New Delhi, un attentat fait 24 morts.
-Le 30 octobre dans le nord est du pays, 77 morts.
Depuis un an dix attentats ont secoué l’inde.
Il n’a cependant pas été mis en évidence, l’implication de groupes pakistanais.

Bibliographie

-Ouest France du 28/11/08
« Des commandos islamistes font un carnage à Bombay » (p 2)
-Ouest France du 29/11/08
« Bombay deux jours pour venir à bout des terroristes » (p 3)
-Ouest France du 01/12/08
« La tension monte entre l’Inde et le Pakistan » (p 2)
-Ouest France du 12/12/08
« Le Pakistan frappe les extrémistes, l’Inde veut plus »(rubrique :le monde et l’Europe en bref)
-Le Monde.fr

Définition
Pogrom : (origine Russe) désigne un assaut Avec pillage et meurtre d’une partie de la population contre une autre.
Moudjahidin : personne pratiquant un combat au nom de sa religion.

Par Tarik et Jennifer

LES ATTENTATS DE BOMBAY par Marie et Benoît (sec3)


Les attentats de Bombay ont eu lieu dans la nuit du 26 au 27 novembre 2008. Les terroristes ont attaqué deux luxueux hôtels de la capitale financière indienne en utilisant des armes lourdes telles que des grenades ou des armes automatiques. Les terroristes cherchaient à faire de nombreuses victimes. Sanglants et spectaculaires, ces attentats ont été ressentis en Asie à la manière d'un 11 septembre, il est vrai que l'inde à déjà subit au moins 7 attentats presque simultanés depuis le début de l'année, devant des hôpitaux près des gares et dans des restaurants très fréquentés mais jamais aucun d'une telle ampleur.

La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, arrivée ce mercredi à New Delhi, a pressé le Pakistan de coopérer avec l'Inde dans l'enquête sur les attentats de Bombay. Les attentats ont fait 188 morts. Cette attaque est survenue par la mer, les terroristes sont partis du port pakistanais de Karachi situé dans le sud du pays. Les terroristes sont soupçonnés d’appartenir au groupe islamiste Lashkar-e-taïba qui est lui soupçonné d’avoir des liens avec Al-Qaïda. Après avoir analyser ces attentats, nous pouvons affirmer que la menace terroriste est loin d’être éradiqué et que au contraire elle se multiplie avec des armes de plus en plus meurtrières (les terroristes n’ont pas forcément besoin d’être lourdement armés pour commettre des attentats meurtriers, EX :le 11 septembre 2001) et des terroristes de plus en plus entraînés et motivés.

samedi 10 janvier 2009

Les causes de la crise financière de 2008 par Nora et Alexandre S (sec1)

Dans le monde on observe des faillites bancaires , la croissance mondiale va mal et les gouvernements sont impuissants. Le capitalisme financier est en crise. Nicolas Sarkozy a expliqué il y a deux semaines que c'était "la fin d'un monde" sans expliquer comment sortir de cette crise. En ce moment les médias montrent les chiffres de cette crise sans vraiment expliquer tout de manière simple .

Pourquoi la crise financière part des États-Unis en août 2008?
La crise débute à l'été 2007 à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son salaire et de sa capacité à rembourser.

Inconvénient du système : l'emprunt est proportionnel au salaire. Si vous ne gagnez pas beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter beaucoup, donc vous ne pouvez pas acheter. Les Américains ont donc créé des subprimes : vous empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est pas très élevé) mais c'est la maison qui est en garantie.

En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque récupère la maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les banques paniquent ! Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la banque décide donc de vendre sa maison et de tout récupérer. Mais comme les prix de l'immobilier ont baissé, la banque perd de l'argent sur la vente. C'est la crise des subprimes : certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se sont retrouvés dans une situation financière critique. Et plus de 2 millions de personnes se retrouvent ruinées aux Etats-Unis, faute de pouvoir rembourser les emprunts.

Pourquoi toutes les banques sont touchées à cause de la titrisation?
Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d'un nouveau genre, les banquiers ont eu recours à la titrisation. Ils ont transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers. Concrètement, si un particulier emprunte 1000 euros, il doit en rembourser 1200 euros à la banque avec les intérêts. Pour gagner plus rapidement de l'argent, les banques ont émis des titres de dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200 euros. Ces titres de dette se sont échangés sur les places boursières.
Quel est l'intérêt pour les acheteurs de ces titres ? Si l'acquéreur achète son titre à 1100 euros, il sait qu'il a la garantie de recevoir 1200 euros. Or, à partir du moment où celui qui doit rembourser l'emprunt pour l'achat de sa maison ne peut plus payer, le titre n'a plus aucune valeur. Ce sont ces montages financiers complexes qui expliquent la chute de la bourse car toutes les banques étrangères, notamment européennes, se sont aperçues qu'elles possédaient des titres de subprime qui ne valaient plus rien. Tout le monde en avait mais personne ne savait vraiment combien.

Pourquoi les banques se méfient et ne se prêtent plus d'argent?
Dans un premier temps, les banques étrangères se sont voulues rassurantes. En France, le directeur de la BNP a d'abord affirmé que la banque n'avait pas procédé à des placements risqués de ce type. Mais quelques jours plus tard, après analyse, la BNP réalise qu'elle possède des subprimes. Le jeudi 9 Août 2007, la BNP décide de geler la cotation de 3 fonds d'investissement. La panique gagne alors les marchés car plus personne ne se sent à l'abri. A partir de là, les banques vont se méfier les unes des autres et ne plus vouloir se prêter de l'argent entre elles. Cette crise de confiance des marchés interbancaires va entraîner la faillite de certaines banques, malgré l'injection de milliards de dollars de la réserve fédérale américaine.

Vous n’avez rien compris ? Passez à l’étape suivante.
Pourquoi certaines banques sont asphyxiées dès 2007
Pour comprendre comment les banques ont fait faillite dès 2007, il faut expliquer comment fonctionne le système bancaire. Quand vous empruntez 100 000 euros à la Société Générale, celle-ci augmente la masse monétaire de 100 000 euros. Elle crée donc 100 000 euros. Mais pour éviter que la machine à billet ne s'emballe (créer de la monnaie sans contrôle), la Société Générale doit déposer une partie de la somme créée sur un compte de la Banque Centrale Européenne. C'est ce qu'on appelle les "réserves obligatoires". Si le taux de réserves obligatoires est de 1%, la société Générale doit donc déposer sur le compte de la Banque Centrale Européenne 1 000 euros. Ce système là permet à la banque centrale européenne de contrôler la création de monnaie. Souvent les banques n'ont pas les liquidités nécessaires pour accorder des crédits (le flux entre l'argent déposé par des épargnants et l'argent prêté aux autres n'est jamais équilibré à l'instant T). Elles empruntent donc de l'argent à une autre banque pour pouvoir verser la "réserve obligatoire" à la BCE afin de pouvoir accorder le crédit au client. C'est une pratique courante : les banques se soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour éviter un effondrement général et des faillites en cascade, la banque centrale "injecte" des milliards, c'est-à-dire qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités à très faible coût.Malgré cela, certaines banques se sont retrouvées asphyxiées très rapidement : elles ont perdu des sommes colossales avec les subprimes, et elles n'ont pas réussi à poursuivre leur activité de crédit car les autres banques, méfiantes, ont refusé de leur prêter des liquidités pour faire face. De nombreuses banques se sont donc retrouvées dans des situations difficiles : en Grande Bretagne, la Northern Rock a dû être nationalisée, sous peine de disparaître.

Pourquoi la panique gagne les marchés financiers en 2008?
La plupart des économistes pensaient que le gros de la crise était passé début 2008. Une fois que la crise des subprimes est bien identifiée, que les banques ont revendu ces titres à risques, la crise financière était sur le point de se terminer après un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est repartie de plus belle en février 2008 quand les banques ont arrêté leurs comptes annuels. Les pertes se sont avérées plus importantes que prévu : entre la chute de l'immobilier, la crise des subprimes, les soubresauts de la bourse qui ont fait chuter les cours, les pertes d'actifs se sont montées à plusieurs dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. C'est le cas de Citibank, qui était la première banque mondiale jusqu'à cette crise.Dès lors, la crise financière qui était d'abord une crise bancaire va se transformer en krach boursier. A chaque mauvaise nouvelle ou publication des comptes d'une banque, le titre de la banque chute sur les marchés financiers. Les banques ont alors des pertes colossales, et comme en 2007, peinent à trouver des liquidités. Vue la situation de crise, comme en 2007, les banques ne se font plus confiance et le marché interbancaire se grippe. Certains établissements de crédit ont donc vu leur valeur boursière chuté en quelques semaines. Par exemple, AIG (numéro 1 de l'Assurance) a perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an. Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule journée et 94% sur un an. Jamais des chutes aussi vertigineuses n'avaient été constatées depuis la crise de 1929.

Bibliographie:
- Le Monde : http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/16/la-crise-financiere-en-questions_1095762_3234.html
extrait de l'article pertinent : « 1) Comment est née la crise financière ?
C'est du petit marché des subprimes, du nom de ces crédits hypothécaires américains risqués, que tout est parti. Parce que des banquiers ont octroyé des crédits immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d'emprunt sur la valeur de la maison achetée. Tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais lorsque l'immobilier a commencé à se replier aux Etats-Unis en 2007, l'effet pervers de cette mécanique s'est enclenché. Les ménages n'ont plus été capables de rembourser leurs emprunts, et les établissements de crédit qui les avait accordés se sont effondrés. La crise s'est ensuite diffusée à tout le système financier par le canal de la titrisation, cette technique née dans les années 1970 consistant à transformer des prêts bancaires en obligations achetées par les investisseurs du monde entier.La crise est, d'une manière plus générale encore, la conséquence des excès observés sur le marché du crédit aux Etats-Unis. Dans les années 1990, la politique monétaire très souple - c'est-à-dire des taux d'intérêt très bas, rendant le crédit très peu cher - menée par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, avait conduit à la formation d'une bulle spéculative à la Bourse de New York, notamment sur les valeurs Internet. Celle-ci avait fini par éclater au printemps de l'année 2000.
Après ce krach, la politique monétaire de la Fed a de nouveau été assouplie pour permettre à l'économie américaine de se relever. Après les attentats du 11 septembre 2001, les taux d'intérêt ont même été abaissés à 1 %. Cette réduction du coût de l'argent a certes permis de stimuler la consommation des ménages américains, leurs achats de logements et les investissements des entreprises. Mais elle a aussi permis aux financiers de multiplier les mécanismes d'emprunts de plus en plus sophistiqués et de plus en plus audacieux. "Les crédits ont agi comme des stéroïdes pour doper la croissance américaine. Mais il y a eu overdose. L'Amérique est aujourd'hui en cure de désintoxication", explique Joseph Stiglitz, économiste, Prix Nobel d'économie en 2001.»
fin de l'article sur le lien ci-dessus .

université de Provence : http://blog.univ-provence.fr/blog/master-lea-aiis-gr-2/causes/2008/02/26/de-la-crise-des-subprime-la-crise-financi-re

le web pedagogique : http://lewebpedagogique.com/reussirenhg/category/histoire/premiere/

par Nora et Alexandre S (sec1)

jeudi 8 janvier 2009

LA CONFERENCE DE POZNAN par Megann et Simon H (sec3)


Sommaire :

Introduction : Qu’est ce que la conférence de Poznan ?

1)Les enjeux.

2)Les mesures prises pour redresser la situation.

3) Les impacts actuels et futurs du changement climatique.

4) Conclusion

Qu’est ce que la conférence de Poznan ?


Après la conférence de Bali, qui s’est déroulée en décembre 2007, la conférence internationale de Poznan était la dernière réunion importante avant la conférence de Copenhague (Danemark) de décembre 2009. Elle s’est déroulée du 1er au 12 décembre. Son l’objectif était l’adoption d’un nouvel accord international sur le changement climatique en remplacement du Protocole de Kyoto* (sur la réduction des gaz à effet de serre), qui expire en 2012.
Huit mille participants de plus 190 pays se sont retrouvés à Poznan : ministres de l’environnement, institutions internationales, ONG spécialisées dans les domaines de l’environnement etc.


*Au titre du protocole de Kyoto, les pays industrialisés se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre durant la période 2008-2012.

1) Les Enjeux

Cette rencontre a permis de présenter les grands enjeux de la conférence de Poznan et la lutte contre le changement climatique après 2012*. Elle a été également l’occasion de faire un point sur les négociations en cours sur le paquet « Energie-Climat ».

Ce paquet Energie-climat vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 5% entre 1990 et 2020. Les chefs d’Etat et de gouvernement se prononceront sur ce paquet lors du Conseil Européen le 11 et 12 décembre 2008.



2) Les mesures prises pour redresser la situation.

2.1) L’investissement mondial.

Aujourd’hui on estime le coût de l’investissement mondial nécessaire à plusieurs centaines de milliards de dollars par an d’ici 2030. Cet investissement représente pourtant à peine 1% du PNB mondial et seulement 1% de l’investissement mondial annuel. Alors que si on ne fait rien les dommages économiques causés par le changement climatique seront 5 à 20 fois supérieurs.


2.2) Les mesures écologiques.

La forêt était plus que jamais à l’ordre du jour des négociations internationales sur le climat.
L’innovation technologique, la recherche et le développement étaient aussi au cœur des débats.


3) Conclusion.

Finalement à l’issue de cette réunion aucune mesure politique marquante n’a été votée. Mais d’autres réunions ont été programmées en vue de la réunion cruciale celle de Copenhague.




sources




par Megann et Simon H (sec3)

mardi 6 janvier 2009

La guerre en Géorgie par Floriane et Thomas L (sec1)


Présentation des deux Etats :
Géorgie:
Capitale: Tbilissi
Chef de l'État: Mikhaïl Saakachvili (élu le 20 janvier 2008 )Population: 5,5 millions (estimé en 2001)Langue officielle: géorgienGroupe majoritaire: géorgien (70,1 %)Groupes minoritaires: arménien (8,1 %), russe ( 6,3 %), azéri (5,7 %), ossète (3 %), grec (1,9 %), abkhaze (1,8 %), ukrainien (0,7 %), kurde (0,6 %), assyrien (0,1 %), mingrélien, laze, bats, svane, etc.Système politique: république unitaire
Russie:
Langue officielle: Russe Chef de l'État: Vladimir Vladimirovitch Poutine (élu le 26 mars 2000 ) Indépendance (Fin de l'URSS): 25 décembre 1991 Monnaie: RoubleCapitale: La ville de Moscou. Superficie: 17 075 200 km², dont 74,7 % est situé en Asie et 25,3 % en Europe
Population: 142 800 000 habitants (janvier 2007), dont 104,1 millions résident en zone urbaine (soit près de 73%) et 38,7 millions, en zone rurale . Groupe majoritaire: Russes
Groupes minoritaires: Tatars, Ukrainiens, Tchouvaches, Bachkirs, Biélorusses, Mordves.

I – Raison de la guerre en Géorgie:
La Caucase du Sud est constitué de trois États indépendants depuis 1991: l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Ces territoires appartenaient à l’Empire russe avant la révolution d’octobre 1917. Le gouvernement général du Caucase était ainsi composé de 18 régions du Nord et du Sud. Mais en 1917, la Caucase du Sud proclame son indépendance et devient la République de Transcaucase. Elle ne tiendra pas 1 an puisqu’en 1918, elle éclate en ces trois États. Elles perdront leur indépendance en 1922 pour intégrer l’Union soviétique jusqu’en 1991, tout en bénéficiant d’une certaine autonomie.
Dans ce contexte, l’Ossétie est divisée en deux par Staline en 1922. L’Ossétie du Sud est intégrée à la Géorgie. Mais depuis 1989, l’Ossétie du Sud demande l’autonomie et, depuis peu, se considère comme indépendant, et souhaite être intégrée à la Fédération de Russie. Entre la Géorgie et la Russie, les relations sont donc tendues. L’Ossétie du Sud représente une position militaire pour les Russes, et permet de garder une influence sur le Caucase du Sud et ses ressources. Chaque pays tient l’autre responsable de l’instabilité politique dans la région. La Géorgie accuse la Russie de soutenir le régime séparatiste. Et de son côté, la Russie accuse la Géorgie de servir de base arrière au indépendantiste tchétchène. La Tchétchénie se situant en Ossétie du Nord.


II – Renforcement des tensions a cause des ressources énergétique de la mer Caspienne :
A ce contexte sont venus se greffer les intérêts énergétiques. La Géorgie ne dispose pas de ressources, mais elle est un pays de transit offrant un important couloir vers l'ouest pour acheminer les exportations énergétiques de la Caspienne vers la mer Noire, et de là, vers l’Europe, en évitant la Russie.
En 1995, l’Union Européenne finance le programme INOGATE pour l’accès aux ressources énergétiques de la mer Caspienne.
Depuis 2005, l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), long de 1765 km, traverse l’Azerbaïdjan pour rejoindre, via la Géorgie, le port méditerranéen de Ceyhan en Turquie. Cet oléoduc a coûté près de 4 milliards de dollars. La Turquie a, quant à elle, approuvé ce projet pour protéger l’activité touristique sur la côte de la mer Egée.
En parallèle, la construction d’un gazoduc long de 690 km, le Bakou-Tbilissi-Erzurum, a commencé en 2004 avec le même objectif: ouvrir un nouveau marché pour le gaz. La Russie perd ainsi la main mise sur ces ressources. Avant 2005, le pays exerçait un quasi-monopole sur l’évacuation du pétrole de la Caspienne. Une situation qui n’était pas sans poser problème.
L’intérêt des Européens est d’assurer la sécurité énergétique. Pour les Américains, il y a plus que les besoins en hydrocarbures. En 2003, des ONG américaines ont soutenu la «révolution des roses», qui a porté Mikhaïl Saakachvili à la présidence de Géorgie. Les États-Unis veulent aussi éviter que la Caucase du Sud se retrouve sous l’unique influence de la Russie, ou de celle éventuelle de l’Iran.
sources :
Floriane et Thomas L (sec1)


La révolte dans l'est de la république démocratique du Congo par Marion et Teddy (seconde 1)








I- Le Congo, d’abord un pays

pays indépendant depuis 1960

Superficie : 2 345 000 km²(soit 4 fois la France)

Habitants : 55 millions d’hab.

Population : majoritairement des Hutus et Tutsis descendant du Rwanda

Ressources naturelles : l’or, le coltan, le fer, le diamant, le bois

II- Les origines du mal : le génocide rwandais

On peut dire que tout a commencé au Rwanda, en 1994. Cet atroce événement a fait plus d’un million de morts en l’espace de 4 mois en particulier des Tutsis.
Petite description du génocide : Les Tutsis ne représentent alors que 20% de la population rwandaise. Les Hutues, ethnie majoritaires (80%). Le président rwandais assassiné, le FPR (parti tutsis) est pris pour responsable et cela sert de raison pour que les Hutues exterminent les tutsis.
Pendant ces quelques mois, des centaines de Tutsis ont fui les troupes Hutues pour passer la frontière, et venir se réfugier en RDC. A la fin du génocide, deux millions de Hutus, par peur des représailles ont, à leur tour, fui le Rwanda pour arriver massivement à l’Est de la RDC dans la province du Kivu et vers la Tanzanie. Cependant ces deux ethnies étaient déjà présentes sur le territoire congolais puisque avant l’indépendance, le Zaïre dépendait du royaume Rwandais.

III- Du Rwanda… à la RDC

Depuis les années 70, les plus fervents opposants au régime mobutiste (Mobutu étant dictateur en RDC de 1965 à 1990) se situent à l’Est du Congo. Dans les années 90, c’est la fin du règne du dictateur Mobutu, il faut donc faire de nouvelles élections, ce qui enclenche des violences communautaires, au Nord-Kivu. En effet, les Rwandais y sont nombreux, ils représentent la moitié de la population. Une guerre civile éclate au Nord-Kivu, un terme y sera mis par les chefs traditionnels en 1993 mais pour une courte durée. L’arrivée des Hutus rwandais cherchant à fuir leur pays, va mener les tensions du Rwanda vers la RDC. Les tutsi et Hutus congolais se sentent discriminés. Ceux-ci alliés à la présence des Hutus rwandais vont faire éclater d’importants conflits au Sud-Kivu. Ne différenciant pas population civile ou militaire tutsi, la population a beaucoup souffert de ce conflit à l’Est de la RDC sans faire de différence entre hommes, femmes, enfants, et vieillards…

IV – Les tensions persistent

Le 2 Août 1998, une nouvelle rébellion éclate opposant les troupes gouvernementales de Kabila, les milices rwandaises et les ex-forces armées rwandaises aux milices congolaises et autres seigneurs de guerre. Les rebelles se partagent le nord, l’est et le sud-est de la RDC, le gouvernement ne contrôle alors que la moitié ouest du pays.
En Juillet 1999, cessez-le-feu est signé à Lusaka.
Malgré cela, les combats se poursuivent et la situation politico-militaire s’embrouille. La conquête de Kisangani, chef-lieu de la Province orientale et importante place du commerce du diamant, devient le symbole et l’enjeu de violents affrontements.








Laurent Nkunda, le chef des rebelles





V- Les conséquences de cette guerre

Des extractions sont commises aussi bien par les deux camps : tortures, viols, crimes, pillages. Cette guerre a fait directement ou indirectement plus de 3 millions de morts.
Les populations sont massacrées, connaissent la famine et le manque de soins. Les habitants de Goma sont pris dans les combats entre l’arméee régulière et les rebelles, ils doivent quitter leurs villages.
Exemple d’atrocité commise par les rebelles : En septembre 2007, les hommes de Nkunda vident une dizaine d'écoles secondaires et quatre écoles primaires, où ils enrôlent de force des enfants-soldats. Selon les Nations unies, les filles furent emmenées comme esclaves sexuelles, les garçons comme soldats, en violation des lois internationales.[


VI- Et aujourd’hui ?

Les partisans de Lauren Nkunda décident de participer aux négociations, mais quittent la conférence de Goma le 10 janvier 2008, après la tentative d’arrestation de l’un d’entre eux. Ils reviennent cependant à la table des négociations. L’accord de paix est finalement signé le 23 janvier 2008, et inclus une déclaration de cessez le feu immédiat, un retrait des troupes rebelles du Nord-Kivu, le retour au village de milliers de civils, et l’immunité des forces de Nkunda.En mai 2008, l’accord de paix tient toujours mais n’a pas empêché des combats entre les deux forces, et les civils continuent à être victimes d’atrocités. En octobre 2008, suite à de nouvelles attaques des rebelles, le conflit risque de devenir international. Le 28 octobre est assiégée et attaquée par les rebelles. La MONUC intervient grâce a des hélicoptères mais la ville est cependant abandonnée par les troupes gouvernementales le 29 octobre.

ouest france du 6/7NOVEMBRE 2008 "Dans l'Est du Congo, l'exode sans fin des réfugiés"

Marion et Teddy (Seconde 1)