mercredi 25 février 2009

les émeutes en Grèce par Charles et Corentin L (sec 1)




La Grèce traverse son moment le plus délicat depuis le retour à la démocratie en 1974. Les violences urbaines qui se prolongent à Athènes et dans plusieurs autres villes sont en passe de plonger le pays dans une grave crise politique.



Les émeutes sont nées d'une bavure tragique qui a entraîné la mort d'un jeune de quinze ans sous les balles d'un policier. L'émotion initiale est tout-à-fait compréhensible. Mais l'ampleur des troubles, leur durée et l'étendue des destructions ont de quoi surprendre.
Voici qu'en cette période où la récession menace, un gouvernement européen, déjà fragilisé, est en butte à un soulèvement d'une partie de la jeunesse qui ne trouve d'autre moyen que la violence pour exprimer sa colère.



Avant d'en tirer des conclusions définitives, il convient de revenir aux faits.
Constatons d'abord que les émeutiers ne sont que quelques milliers, sans doute organisés et échauffés par un noyau dur de militants anarchistes et extrémistes. La Grèce, dont le mouvement étudiant s'enorgueillit d'avoir fait tomber la dictature des Colonels, a cette particularité en Europe d'abriter des mouvements radicaux particulièrement actifs et de connaître un terrorisme d'extrême gauche qui n'a jamais désarmé.



La fureur des jeunes a de multiples raisons, mais elle n'explique pas tout.



La tournure des événements est largement due à l'incompétence de la police, impréparée à ce genre de débordements; et, depuis samedi, tétanisée à l'idée que le recours à la force contre les manifestants pourrait causer une nouvelle victime. Ce serait alors une catastrophe ouvrant la voie aux pires désordres. Résultat : la police laisse faire et regarde les émeutiers mettre à sac la capitale et les autres grandes villes, s'en prendre aux banques, aux magasins de luxe et autres symboles de l'argent ou des institutions.



Tout cela est possible parce que la Grèce n'a pas su s'adapter aux exigences d'un pays moderne et se doter d'un Etat efficace. Minés par les scandales, la corruption et le clientélisme, les gouvernements de gauche ou de droite ont davantage profité du pouvoir qu'il ne l'ont exercé. L'incapacité à réagir aux incendies de forêts de l'été 2007, malgré les promesses faites, a déjà montré les limites du gouvernement conservateur du Premier ministre actuel Kostas Karamanlis. A nouveau, le pouvoir est en train de faire la démonstration qu'il ne maîtrise rien.
L'insatisfaction qu'éprouvent les jeunes en Grèce reste entière. Ils connaissent le taux de chômage le plus élevé en Europe pour leur classe d'âge. Le système d'enseignement supérieur est notoirement mauvais et l'accès au marché du travail très difficile, même pour les diplômés. Avec la dégradation de la conjoncture mondiale, le malaise ne peut que s'aggraver.
Il y a là des symptômes que l'on retrouve ailleurs en Europe, mais, on l'a vu, la crise que traverse la Grèce est politique et a des caractéristiques propres. Ce n'est ni un nouveau Mai 68, ni un remake des émeutes des banlieues, comme nous les avons connues en 2005.
texte tiré du site «http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2008/12/la-crise-en-grece-est-politiqu.html»
Petit rappel : les régimes en place en 1929 n’ont pas su résister à la crise. L’Amérique a eu le New-deal, la France, le Front populaire, l’Italie le fascisme et l’Allemagne, le nazisme. Si l’histoire ne se répète pas, elle bégaye et la crise est loin d’avoir dévoilé toutes ses conséquences. La Grèce en est l’une des manifestations les plus marquantes. De même que la colère est un moteur de l’action politique, le conflit politique ou social, l’émeute sont aussi une des manières de participer à la vie de la cité. Les autorités grecques redoutent de voir le mécontentement social grandir, elles ne sont pas seules, c’est toute l’Europe qui pourrait s’inscrire dans un contexte politique et social instable face à des populations qui refuseraient de payer le prix de la crise.
Texte tiré du site « http://www.marianne2.fr/Emeutes-en-Grece-et-si-c-etait-contagieux-_a94231.html?voir_commentaire=oui&order=2 »



Foule de manifestants durant les émeutes qui ont secoué la Grèce fin 2008.



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Carte montrant les principaux affrontement entre jeunes et policiers.




par Charles et Corentin L (sec 1)

Les relations entre la Chine et le Tibet en 2008 par Arthur et François G (sec1)


Les révoltes tibétaines ont commencé le 10 mars 2008, jour du 49ème anniversaire du soulèvement tibétain de 1959 lors d’une manifestation pacifique de moines bouddhistes à Lhassa (capitale du Tibet). Ce soulèvement tibétain avait entraîné une rébellion anti-chinoise et anti-communiste contre le parti communiste chinois (qui avait envahit le Tibet en 1951) ainsi que le fuite du 14ème dalaï-lama (Tenzin Gyatzo) en Inde, créant ainsi le « gouvernement tibétain en exil ». Les révoltes Tibétaines de mars 2008 avaient pour but essentiel de réclamer le respect des droits de l'homme: liberté religieuse, retour du Dalai Lama, respect de la langue et de la culture tibétaine, arrêt des transferts massifs de population chinoise… etc.

I- Les évènements de mars

Le 10 mars 2008, 400 moines défilent dans les rues de Lhassa. Ils sont bloqués par un barrage organisé par les forces de l’ordre et s’assoient pour faire un sit-in durant quelques heures. 7 moines sont arrêtés.
Le 11 mars, pour protester contre ces arrestations, plus de 500 moines manifestent de nouveau. La police chinoise les disperse à l’aide de grenades lacrymogène et de coups de matraques.
Le 12 mars, la tension monte d’un cran avec les rumeurs de tentative de suicide de deux moines. Au monastère de « Séra », des moines qui ont débuté une grève de la faim sont battus par des policiers.
Le 14 mars, des violentes émeutes se déroulent à Lhassa, suite au passage à tabac des deux moines. Les tibétains jètent des pierres contre les forces de l’ordre et les magasins chinois. Les marchandises sont déversées dans la rue, les magasins sont incendiés, des chinois innocents sont tués à coups de sabre, de bâton ou de barre de fer. Les émeutiers scandent « Vive le Dalaï Lama » et « Tibet Libre » !
Le 15 mars, Lhassa est envahit par des chars et des véhicules militaires chinois. La ville est placée sous couvre-feu, l’accès pour les touristes et les journalistes est suspendu dans toute la région. Le Dalaï-Lama demande à la Chine de « cesser d’utiliser la force » et aux tibétains de « ne pas recourir à la violence ».
Le 16 mars, les manifestations débordent en dehors de la capitale, plusieurs milliers de moines défilent. Le gouvernement chinois demande aux tibétains de se rendre avant le lendemain soir.
Le 18 mars, les touristes présents dans la ville sont transférés dans des hôtels situés loin du conflit.
Le 19 mars à 22h, 170 personnes se rendent.


II- Les différentes versions des faits

Les deux gouvernements donnent chacun des versions différentes des faits ; ceux-ci sont plus ou moins confirmés par des journalistes occidentaux.

Par exemple, selon les chinois les personnes décédées sont des civils innocents, victimes des émeutiers tandis que les tibétains parlent de tibétains tués par balles par la police ou l’armée chinoise.

(Selon les chinois)
Zhang Yijiong, secrétaire adjoint du comité du PCC révèle que les violences ont grièvement blessé 12 policiers et soldats de la police armée, dont deux se seraient trouvés dans un état critique.
Le président Chinois du gouvernement de la Région autonome du Tibet, déclare la mort de 13 civils innocents brûlés ou poignardés, et cite deux cas de violence : un civil a été aspergé d'essence par des émeutiers et brûlé vif, dans le second cas, les émeutiers ont battu un agent de police qui s'est évanoui, et ont ensuite coupé un morceau de chair de son postérieur. Les émeutiers ont mis le feu à plus de 300 endroits, parmi lesquels des maisons résidentielles et 214 magasins et détruit et brûlé 56 véhicules.
Selon Xinhua (agence de presse contrôlée par le gouvernement chinois), 183 émeutiers se sont rendus à la police et de nombreux témoins racontent ce qui s'est passé : un homme a été enflammé pour être réduit à des morceaux d'os et de chair. Un travailleur migrant a eu le foie poignardé par des bandits. Une femme a été brutalement battue par des attaquants qui lui ont coupé l'oreille. Un docteur a été agressé par des émeutiers brandissant des couteaux alors qu'il essayait de sauver un petit garçon de 6 ans qui avait été piétiné et qui suffoquait.

(Selon les Tibétains: )
Un moine du monastère de Chokri a été abattu par l'armée chinoise et un autre grièvement blessé par un tir dans les reins lors d’une manifestation où se sont joint 200 nonnes.
Selon des sources d’information affiliées à l'Administration des Tibétains en exil et au TCHRD (Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, la Police armée du peuple aurait coupé l’eau, l’électricité, l’approvisionnement en nourriture et l’accès aux soins dans plusieurs monastères, actifs au cours des manifestations. De ce fait, un moine était déjà mort de famine. Par ailleurs un temple aurait été la cible de gaz lacrymogène.
Le TCHRD déclare également qu’un moine, relâché après plusieurs jours de détention, montrerait des signes d’atteinte neurologique, des marques de contusions sur le corps, dus à des tortures pratiquées par la police en prison.


Les journalistes étrangers semblent faire un peu plus la part des choses…

Selon James Miles, journaliste américain, les chinois n’ont pas tiré à la mitraillette lors des manifestations tandis que les tibétains ont lancé des pierres sur un garçon âgé d’environ une dizaine d’année.

Selon Bruno Philip, les manifestations n’ont pas fait de victime à Xiahe. Selon un moine, quelques semaines plus tard, la police aurait fait une descente au monastère de Labrang, saisi des photos du dalaï-lama, des téléphones portables utilisés pour photographier la manifestation et aurait arrêté 200 moines. Aucun mauvais traitement n'a été signalé.
Les chinois ont censuré internet, les journaux, ont brouillé les radios et ont interdit l’accès aux médias dans la région. Ils font état de peu de morts et qu’ils sont principalement chinois. Les tibétains, eux, dénoncent la prise de pouvoir chinoise afin de contrôler la riche province tibétaine. Selon eux, les morts sont tous des moines bouddhistes, tués par balles lors de manifestations pacifiques.

Georg Blume, journaliste allemand, a interrogé des tibétains, très hostiles aux Chinois mais qui ont avoué que la police n’a pas tiré un seul coup de feu face aux pierres des manifestants. Selon lui, la plupart des morts sont des Chinois qui ont péri lors des incendies de leurs magasins. Il déclare tout de même dans un magazine que : « Le gouvernement tibétain en exil en Inde parle de beaucoup plus de victimes parmi les manifestants, une centaine de morts, en raison de la brutalité des forces de sécurité en Chine. Cela semble plausible, en raison du déploiement de milliers de policiers lourdement armés ». Et il conclue : "Une chose est sûre : concernant les protestations
des Tibétains, on ne peut pas parler d'une répression sanglante.

III- La suite des évènements
Les 6 millions de tibétains sont aujourd’hui soumis à la brutale répression imposée par Pékin. Rien qu’a Lhassa, 45000 soldats sont présents afin de faire régner l’ordre. Depuis peu, les patrouilles se multiplient et des snipers ont même pris position autour du Temple principal. Le Tibet est la plus grande prison actuelle au monde , (trois moines seraient encore en prison en décembre 2008 dont l'un aurait envoyé une vidéo aux Etats-Unis). Le Dalaï-Lama a fait le tour du monde pour dénoncer le régime Chinois et demander : « qu'il puisse y avoir des missions de santé internationales pour venir au secours des blessés. (Il est passé en France du 11 au 23 août et a enseigné la paix au zénith de Nantes). Le 4 et 5 novembre, les envoyés du Dalaï-lama ont rencontré les responsables politiques Chinois (pour la seconde fois de l’année).
Malgré ces 8 mois de répression intense, et près de 60 ans d'occupation depuis 1950, les Tibétains au Tibet n'abdiquent pas. Mais leur désespoir va croissant. Avec l'exemple de Lhundrup Zhuwa, jeune Tibétain de 17 ans, qui s'est suicidé du haut de son école « pour prouver à la communauté internationale que les Tibétains sont réellement privés de libertés et des droits humains fondamentaux, en espérant que les Tibétains se battront sans relâche pour leur liberté", dit-il dans sa lettre.
Dans le monde, des manifestations ont eu lieu à New York et dans plusieurs capitales européennes afin de dénoncer la répression de Pékin au Tibet. D'autres manifestations s'organisent pour dénoncer les mensonges du Dalai Lama et les faux reportages des médias occidentaux.
Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s’est dit "très inquiet" de la répression chinoise au Tibet et dans les provinces voisines, estimant que cette répression était une très mauvaise publicité pour les JO de Pékin du mois d’août.
De nombreux pays ont même menacé de boycotter ces jeux.
Le dimanche 4 mai, les deux parties se sont à nouveau retrouvées à Shenzhen dans la province de Canton, cette rencontre n’a débouché sur aucune décision concrète, sinon celle de poursuivre les discussions ultérieurement.
Du 17 au 22 nov. 2008, trois cents représentants des exilés tibétains dans le monde ont fait le point et débattu à Dharamsala des stratégies nouvelles à adopter face à la Chine.
Du 29 nov. au 1 déc. 2008, à Delhi, une conférence internationale a réuni les principales associations de soutien à la cause tibétaine dans le monde . Elle s’est conclue par un puissant appel à l'action, condamnant l'attitude intransigeante de la République Populaire de Chine (RPC) sur la question du Tibet, et exprimant toute sa solidarité avec le Peuple tibétain. Les Délégués ont estimé qu'un effort particulier doit être fait pour développer de nouvelles stratégies, ciblées pour sensibiliser la population chinoise, pour lutter contre ses sentiments anti-tibétains et pour les avertir que les informations diffusées par Pékin sur la situation au Tibet pouvaient être truquées.

Conclusion :
Officiellement et à l'appui d'une propagande éhontée, la Chine se dit être intervenue pour libérer le Tibet, aider les Tibétains et leur apporter une ouverture sur le monde extérieur. Malgré 50 ans d'occupation chinoise, la culture tibétaine construite autour du bouddhisme perdure, les traditions profondément ancrées dans l'esprit et le cœur des Tibétains résistent et nous émeuvent.La prise de conscience internationale permet aujourd'hui d'engager quotidiennement des actions importantes pour la cause tibétaine et la Chine n'y est pas indifférente. Mais jusqu'où cette dernière ira-t-elle en matière de propagande et d'ignominie ?

Sources :

http://www.betapolitique.fr/Le-Comite-olympique-le-fric-et-le-03599.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Troubles_au_Tibet_en_mars_2008
http://briancon05urgencetibet.over-blog.com/article-26482427.html
http://pagesperso-orange.fr/pontault-combault-tibet/aujourdhui.htm

par ARthur et François G (sec 1)

LA CRISE AU CONGO (RDC) par Morgane C et Alexandre B (sec 1)

1ère PARTIE:RDC

Langues officielles: Français (le lingala, le kikongo, le swahili et le tchiluba ont le statut de langues nationales)
Capitale: Kinshasa
Plus grande ville: Kinshasa
Forme de l’État: RépubliquePrésident de la République: Joseph KabilaPremier ministre: Adolphe Muzito
Superficie: 2 345 000 km²Population (2008):66514504 hab.Indépendance: Du Royaume de BelgiqueDate: 30 juin 1960

République du Rwanda
Langues officielles: kinyarwanda, français et anglais
Capitale: Kigali
Forme de l’État: RépubliquePrésident: Paul Kagame
Superficie:26 338 km²Population (2003):8 387 000 hab.Indépendance: de la BelgiqueDate: 1er juillet 1962

Nord-Kivu
Statut politique: Province de la RDC
Capitale: Goma
Langue(s): Kiswahili
Superficie: 59483 km²
Population (1998): 3564434 hab

Contrairement aux images misérabilistes qui reviennent à chaque soubresaut de la crise, le Kivu est une région extraordinairement riche, qui lui vaut le surnom de «Suisse de l'Afrique centrale». Et ce pour plusieurs raisons :
Au nord, la chaîne des volcans Virunga culmine à plus de 4000 mètres d'altitude, à l'ouest, les forêts congolaises offrent un environnement où les cultures sont abondantes, mais surtout des richesses minières inégalées : cuivre, or, coltan, gaz naturel et pétrole dans les lacs Kivu et Tanganiyka. Toutes ces richesses faisant l'objet de trafics en tout genre.


2ème PARTIE:
Avant 1960: l'Empire colonial belgeLe Congo, le Rwanda sont des colonies belges jusqu'en 1960. Les Tutsis, minoritaires, ne représentaient qu'environ 20% de la population, et les Hutus étaient quatre fois plus nombreux. Au Rwanda, la Belgique favorisent les Tutsis, au détriment des Hutus, en leur confiant des responsabilités et en leur offrant des privilèges dans le domaine de l'éducation et de l'église.
1960- 1994: des massacres inter-ethniques au génocide rwandais.Les inégalités et les injustices créent des tensions entre Tutsis et Hutus, au Rwanda. Des massacres ont lieu épisodiquement et les responsables tutsis se réfugient dans les pays voisins, notamment en Ouganda, où ils créent le Front patriotique rwandais (FPR) avant de revenir pour reprendre le pouvoir au Rwanda, à la fin du génocide.
1994-1996: la période post-génocidaire.Pendant le génocide, les Hutus au pouvoir massacrent les civils tutsis et des Hutus modérés et tentent d'empêcher le Front Patriotique Rwandais de reprendre le pays. A la fin des massacres, plus d'un million de Hutus fuient le Rwanda par peur des représailles du nouveau pouvoir dominé par les Tutsis revenus à Kigali. Ils traversent la frontière vers le Congo (rebaptisé Zaïre) et s'installent dans des camps au Nord-Kivu. Parmi eux des civils, mais aussi des génocidaires, qui participeront à la création en 2001 les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
1996-1997: la première guerre du Congo. Entre 1996 et 1997, le Rwanda, notamment, aide Laurent-Désiré Kabila à renverser Mobutu. Le pays est intéressé par la richesse minérale du Zaïre, mais veut aussi vider les camps de réfugiés du Nord-Kivu, où vivent de dizaines de milliers de Hutus rwandais. De sanglants massacres y ont lieu en 1996, au début de la rébellion congolaise appuyée par Kigali, qui allait porter Lauret-Désiré Kabila au pouvoir et mettre fin à 32 ans de règne de Mobutu, en mai 1997.
août 1998-décembre 2002: la deuxième guerre du Congo. De 1998 à 2002, le pays, devenu République démocratique du Congo (RDC) en 1997, est le théâtre d'une guerre régionale ayant impliqué jusqu'à 7 pays. Les deux principales rébellions congolaises sont le Mouvement de libération du Congo (MLC), soutenus par l'Ouganda, et les Tutsis du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) soutenu par le Rwanda. Le gouvernement de la RDC, basé à Kinshasa, arme de son côté des milices d'autodéfense pour lutter contre les rebelles.
2003-2006: la période de transition.A la mort de son père en 2001, Joseph Kabila le remplace à la tête de la RDC. Il prend la tête d'un gouvernement de transition en 2003, avec quatre vice-présidents, dont un représentant du RCD et un du MLC. Pour pacifier le pays, ils tentent de «brasser» les différents mouvements rebelles au sein de l'armée. Certains chefs rebelles, dont Laurent Nkunda, issu du RCD, refuse de prendre le poste de général ne croyant pas à la volonté de Kinshasa de réformer le pays et de mettre fin aux discriminations ethniques. En 2006, se posant en défenseur de la minorité tutsie congolaise, il crée le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Depuis août 2007: le clash au sein de l'armée congolaise réformée. Les combats reprennent entre le CNDP et l'armée congolaise. Le CNDP à l'armée de s'allier aux génocidaires hutus rwandais FDLR. De son côté, Kinshasa (RDC) accuse Kigali (Rwanda) de soutenir Laurent Nkunda.Des combats ont lieu contre l'armée congolaise, mise en déroute en décembre 2007. La conférence de Goma débouche sur un accord de cessez-le-feu, signé en janvier 2008 par l'ensemble des belligérants. Accords régulièrement violés depuis, tout comme le programme de paix qui n'a toujours pas été mis en place.
Cette longue période d'instabilité débouche sur la reprise de combats violents en août 2008. Grâce à une offensive éclair lancée le 29 octobre, ceux-ci sont maintenant aux portes de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

Quels sont les enjeux de ce conflit ?Ils sont multiples. Le général Nkunga, congolais, est tutsi. En 2004, il est entré en rébellion, accusant le pouvoir en place de discriminations contre les Tutsis.Il entend contrôler la région du Kivu et reçoit pour cela le soutien du pays voisin, le Rwanda, qui réclame depuis des années l'instauration d'une zone tampon au Kivu. Mais à présent, Nkunga revendique de plus en plus le pouvoir à Kinshasa.
La région du Kivu est une région riche qui attire les convoitises. Les pays voisins comme le Rwanda chercent à piller les ressources présentes au Kivu. Mais il existe une autre raison, d'ordre éthnique cette fois. Le général Nkunga, congolais, est tutsi. En 2004, il est entré en rébellion, accusant le pouvoir en place de discriminations contre les Tutsis.

3ème PARTIE:
Depuis le début du génocide rwandais en 1994 jusqu'à maintenant, il y a eu plus de 1,5 millions de morts. Ces personnes sont mortes pendant les combats (inter-ethniques, génocide) et les déplacements de la population (à cause de la malnutrition).

par Morgane C et Alexandre B (sec 1)

mardi 24 février 2009

les conséquences de la crise économique par Mélissa et François T (sec1)


Introduction :

Après avoir reçu un exposé sur les causes de la crise économique d’octobre 2008, nous allons à notre tour vous parler des conséquence qu’a eu cette crise.


Les conséquences sur les crédits :

Les banques ont de plus en plus de mal à trouver des liquidités (se sont des sommes qui sont disponibles tout de suite) pour de nouveaux prêts car elles inspirent moins confiance qu’avant. Donc maintenant pour obtenir un crédit c’est de plus en plus difficile car les banques sont plus sélectives, pas seulement en France mais aussi d’en d’autres pays, et les taux des prêts immobilier sont plus élevés. Pour vous dire a peu près l’augmentation des prêts immobiliers nouveaux ont un taux supérieur a 5% contre 0.1% il y a un an. Pour ceux qui avaient déjà un crédit c’est le même sort, seulement s’ils avaient un crédit variable car si leur prêt est à taux variable celui-ci va augmenter donc les mensualités seront plus élevées. Ces deux dernières années, beaucoup de banques ont fait souscrire à leurs clients des prêts à taux variables donc non limité à la hausse des mensualités sans les avertir clairement. Pour ça il y a eu une association qui veut lutter contre ça elle on fait une action en justice contre le crédit foncier car ça met des milliers d’emprunteurs dans une situation délicate.
Les crédits à la consommation sont aussi difficiles à obtenir et plus coûteux mais on va en reparler après.
(Exemple : emprunter 200 000€ sur vingt ans implique de rembourser chaque mois 1265€ si le taux est à 4.5%, 1320€ si le taux est de 5% et 1376€ si le taux est a 5.5%. Sur 20 ans un surcroît de remboursement de 26 516€ par rapport à un près de 4.5%. )

Les conséquences sur les retraites :

Beaucoup de pays utilisent un système de retraites par capitalisation sur des fonds de pension, c’est-à-dire épargner sur des valeurs en bourse qui étaient basées sur des valeurs d’action qui ont chuté à cause de cette crise, par exemple les fonds retraite par capitalisation des salariés américains au 7 octobre ont baissée de 20% depuis l’été 2007. Ce qui a pour conséquence que certains salariés seront sans doute contraints de retarder leur départ en retraite.

Les conséquences sur les logements :

Depuis la crise des subprimes, 3.3 millions des ménages américains qui étaient incapables de rembourser leur crédit ont perdu leur maison. En France, il faudra 500 000 logements supplémentaires dans les années à venir tous les ans dont 120 000 logements sociaux ( Un logement social est un logement destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes qui auraient des difficultés à se loger sur le marché libre ) car les ménages modestes ne peuvent pas acheter des logements en raison des prix trop élevés maintenant que les prêts immobiliers sont plus chers et difficiles à obtenir. En 2007, le parc HLM a obtenu 71 000 logements alors qu’il y a 1.2 millions de demandes.

Les conséquences sur les salaires :

Les entreprises, qui prennent pour prétexte la crise, vont tout faire pour comprimer les salaires en menaçant des suppressions d’emplois, des mutations et de la perte de compétitivité. En France, sur un an, les salaires mensuel de base ont perdu 0.4% de pouvoir d’achat.

Les conséquences sur les emplois :

Il y a une très forte augmentation du chômage à causes des suppressions d’emplois. Beaucoup d’entreprises dans le secteur de l’automobile, la construction, les biens d’équipement etc. ont supprimés des emplois ou ont perdu des salariés car ils n’étaient pas assez rémunérés. Donc la baisse de la demande pourrait être rapidement visible dans ces secteurs.

Mélissa et François T sec 1

L'offensive israélienne à Gaza par Julie et Olivier (sec1)

- Le 27 décembre l'israél a commencé ses bombardements sur Gaza, après 6 mois de trêve
l'état d'Israël ainsi que Gaza se trouve au Proche Orient ( voir carte)
1- l'emplacement géographique du proche-orient
en Bleu : Israël


en vert : Gaza et régions autonome de Palestine


en violet : Cisjordanie


en jaune : pays arabe


en orange: Liban et Égypte


hachures bleu: régions sud Liban occupé par l'israel



en 1948 l'état hébreux est fondé sur une ancienne colonie anglaise c'est donc la fin de la Diaspora= fin de la dispersion des juifs ,- tous les États voisins d'Israël sont des pays a croyance musulmane.



2- la bande de Gaza
A Gaza il y a 1 500 000 habitants pour 360 km²40% de la population sont des enfants, c'est un pays pauvre suite au Blocus mis en place autour de Gaza, par Israël depuis 2007 à l'arrivée au pouvoir du Hamas, en effet l'accès au médicaments, aux vivres et à l'essence sont rationnés.
En 1967 après la guerre des six jours la bande de Gaza et la Cisjordanie ont été créé
Le Hamas: la Hamas est un parti politique qui a pris le pouvoir a Gaza après des élections en 2007, il ne reconnaît pas Israël,Selon les États-unis le Hamas est une organisation terroriste qui envoie des kamikazes
Gaza city est une ville de la bande de Gaza
3- pourquoi cette guerre ?
Gaza a été attaqué par Israël car certains Gazaouis, membre du Hamas, ont tiré des tirs de Roquettes sur le sud d'Israël,c'est une terre qui d'après leur histoire leurs appartient, donc ils veulent chasser les musulmans.
4- comment se déroule le conflit ?
Pendant plusieurs jours l'aviation israélienne a bombardé la bande de Gaza en en visant 230 sites stratégiques du Hamas , puis ils ont envoyé une offensive terrestre de 6500 réservistes( = des citoyens ayant effectué leurs services militaires qui dure 2 ans pour les femmes et 3 ans pour les hommes et restant à la disposition de l'armée). Israël ayant la quatrième armée du monde remporte largement la bataille.Mais certains endroits d'Israël ont encore des tirs de Roquettes provenant de Gaza,le Hamas ne veut pas parler directement à Israel car il ne reconnait pas le pays
5- les conséquences de cette Guerre
1000 civils tués a Gaza, l'armée israélienne a bombardé une école de l'ONU,à cause de cette guerre l'Israël manque de médicament, d'essence, des axes de communications bombardés, l'eau a Gaza est non potable les tunnels qu'utilisaient Gaza vers l'Égypte pour pallier les effets du blocus sont détruits, il n'y a presque plus d'électricité,les villes sont en ruine.
on peut dire que le bilan moral est négatif car les gens on peur de mourir dans des bombardement, ou encore de perdre des proches.En Israël 14 personnes sont mortes essentiellement des soldats.
6- les réactions dans le monde
Des milliers de manifestations pro-palestiniennes surtout dans les pays arabes et aussi des manifestations soutenant l'offensive israélienne.De plus l'ONU joue son rôle en empêchant la guerre mais sans succès.Certains pays surtout l'Égypte essayent d'obtenir un cessez-le-feu



Nous avons utilisés comme site Wikipédia
par Julie et Olivier (sec1)

CHINE ET TIBET par Eleonore et Quentin (sec 1)

Depuis plus de deux mille ans, la Chine et le Tibet n'ont jamais pu cohabiter harmonieusement. En règle générale, lorsque le pouvoir central chinois était fort à Pékin, le Tibet subissait la domination chinoise. À l'inverse, la Chine, affaiblie, a dû parfois endurer la suzeraineté tibétaine.
Aujourd'hui, les cinq millions et demi de Tibétains, éparpillés sur le 1,2 million de km2 de l'immense plateau tibétain, sont colonisés. Pour les Hans (les Chinois), la culture chinoise est supérieure à toutes les autres. Les jeunes Tibétains, dans les écoles, n'ont aujourd'hui le droit d'apprendre que le chinois.

Les préjugés chinois à l'endroit des Tibétains remontent au début de la Route de la soie, à l'orée du premier millénaire, lorsque les Tibétains dévalaient de leurs montagnes pour piller les caravanes. Ces Tibétains furent des siècles durant aux Chinois ce que les Mongols ou les Huns représentèrent plus tard pour les Occidentaux : des demi-hommes, des sauvages malfaisants, des bêtes sanguinaires...

L'origine des populations tibétaines demeure confuse, mais remonte certainement au néolithique, lorsque des tribus nomades commencèrent à sillonner ces hauts plateaux. Plus tard, sur ces terres inhospitalières, des tribus s'entr'égorgèrent, jusqu'à la pénétration du bouddhisme au VIIe siècle. Ce début de civilisation amena le roi Namri Songtsen à envoyer deux missions en Chine, en 608 et 609. Ses descendants directs établirent les frontières du Tibet, telles que les trouvèrent les communistes chinois en 1950.

Lhassa, la capitale du pays, fut fondée à cette ancienne époque, et en 751, alliés aux Ouïgours et aux Abbassides, les Tibétains infligèrent une défaite cuisante aux Chinois lors de la bataille de Talas. En 763, les Tibétains envahirent Pékin, la capitale chinoise.

À défaut de pacifier le Tibet, le bouddhisme le pénètre en absorbant toutes les traditions locales. La théocratie remplace les chefferies, les lignées religieuses étant soutenues par des clans (cela s'observe encore dans les monastères, où l'égalité entre moines est une utopie).
À Lhassa, les factions aux bonnets de toutes les couleurs prennent l'habitude d'aller s'appuyer sur des puissances extérieures pour s'imposer. Les Mongols, à partir du XIIe siècle, considèrent le Tibet comme le leur, et y règnent. Ils seront remplacés par les Mandchous qui prendront Pékin, alors que les dalaï-lamas deviendront les chefs du pays à partir du XVIIe siècle seulement. L'empereur Qianlong, en 1791, respecte l'autorité morale du dalaï-lama, il se contente de protéger le Tibet. L'affaiblissement de la Chine rend ensuite le «protectorat» chinois virtuel : le Tibet se déclare indépendant en 1913.

Mao Zedong fait envahir le «Toit du monde» en octobre 1950, quatre mois après que les troupes de la Corée du Nord eurent attaqué le Sud. À Lhassa, personne n'avait rien vu venir, tant le pays vivait dans une douce indépendance… Le Tibet «libéré» est soudain «partie intégrante de la Chine». Le territoire du plateau est divisé entre diverses provinces chinoises, la «province autonome du Tibet» et sa capitale Lhassa n'occupant qu'un tiers de ce territoire. Entre 1966 et 1976, la Révolution culturelle amènera au pillage et à la destruction des monastères, dont les «bouddhas vivants» sont envoyés dans des fermes pour soigner les cochons. Dans les années 1990, les Chinois construisent un musée à Lhassa. Dans celui-ci on y explique que le Tibet toujours été chinois.

Les Tibétains n'ont pas davantage souffert du communisme que les autres Chinois croyants. Mais pour eux, 98 % de la vie quotidienne est régie par les lois du Ciel, et le communisme les a donc particulièrement éprouvés. Dès 1959, ils se révoltent à Lhassa. Des statistiques officielles indiquent que la répression chinoise a fait… 80 000 morts !

Trente ans plus tard, en 1989, la révolte reprendra. Le gouverneur du Tibet qui l'a asservie s'appelait Hu Jintao. Il est devenu le numéro 1 chinois. Depuis une décennie, Pékin investit des dizaines de milliards de dollars au Tibet, dans l'espoir de transformer les habitants en capitalistes qui oublieront leurs revendications nationales. Sans succès.

Eleonore et Quentin (sec 1)

LA PIRATERIE par Jean-Louis et Matthieu (sec3)

« Piraterie : crime, acte de déprédation, commis en mer contre un navire, son équipage ou sa cargaison » Larousse Illustrée 2004

Les pirates d'aujourd'hui sévissent essentiellement dans les régions d'Asie du sud et d'Asie du sud est, le long des cotes de l'Amérique du sud, le golf d'adent, la Somalie mer des Caraïbes. Selon le bureau international maritime plus de 4000 actes de pirateries ont été enregistré durant les 20 dernière année un rapport de la RAND corporation estimé le nombre d'attaque et tentative d'attaque a 200 durant la période 1994 1999 ( et à 2463 entre 200 et 2006 )
Ils utilisent des embarcations plutôt petite et rapide et profite du nombre restreint de membres d'équipage sur les navires cargo. Ils savent également transformer leurs embarcations en bateau de pêche ou de transport, afin d'éviter et de déjouer les inspections.
Dans la plupart des cas, les pirates ne s'intéressent pas à la marchandise mais plutôt au contenue des coffres fort abritant souvent des quantités de monnaie servant à payer l'équipage et les taxes portuaire ( ils leurs arrivent de détourner des bateaux et de revendre leurs cargaison )

La piraterie moderne se développe pour plusieurs raison :
-Mauvaise surveillance des eaux territoriales.
-Les équipages des cargos sont peu nombreux et pas armés.
-Les navires marchands se déplacent lentement.
-Les équipages viennent généralement de PMA.

Les attaques
se produisent généralement la nuit;
depuis 2006 un dispositif mis en place s'avère très efficace: l'alarme satellite, silencieuse indique au autorité , la position des bateaux attaqués.

Les pirates se divisent en plusieurs organisations,
on peut retrouver parmi celles-ci :
-les pauvres pêcheurs , qui improvisent leur actions ,
les gangs internationaux diriger par la mafia, triades, etc,,,
des groupes terroristes, (embarcation bourrer d'explosifs)
Donc, depuis 1993, plus de 2400 actes de violence' enregistrer
avec un pic de 445 attaques courant 2003
Ainsi, depuis 2003, le nombres d'attaque a presque triplé
Les navires essentiellement touchés sont les tankers(transport pétrole), ainsi que les cargos,qui transportent des matière première,
Depuis toujours , les pirates , on utilisé des moyens techniques les plus avancer,
aujourd'hui on peut retrouver parmi leur attirail
AK-47
téléphone mobiles , hors-bord,,,etc
source:internet (c'est donc imprécis... rajout du prof)
par Jean Louis et Matthieu (sec3)

La crise en République démocratique du Congo par Hélène et Quentin sec 3


Une guerre aussi meurtrière que celle de 39-45

Il y a quelques semaines, de violents combats ont été localisés au Nord-Kivu. Cette région est située dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où 6 millions de personnes y vivent. La situation humanitaire est dramatique. La République a déjà connue 2 précédentes crises.
Les causes de la crise :
Pourquoi la guerre en RDCongo recommence t- elle ?
Le génocide au Rwanda lors des précédentes guerres est à l’origine du conflit actuel. C’est en 1994 que des extrémistes hutus rwandais ont massacrés 800 milles Tutsis congolais. Finalement vaincu, les criminels hutus se sont réfugiés en RDC. Ils se sont réarmés suite a leur défaite et sèment depuis peu la panique au Kivu. Ils se sont en même temps alliés aux FARDC qui sont les forces armées de la RDC. Le chef locale des rebelles tutsis congolais, faisant parti du Congrès National pour la défense du peuple (CNDP), Laurent NKUNDA, justifie ses attaques par un souci de protéger la minorité tutsie qui s’est installée en RDC.IL accuse le président congolais Joseph KABILA de discrimination envers les Tutsis et l’accuse de protéger ses ennemis : les rebelles hutus rwandais. NKUNDA serait lui-même soutenu par l’actuel président du Rwanda Paul Kagamé qui l’approvisionnerait en armes car, la présence du chef Tutsis l’aide, en raison des rebelles hutus rwandais qui sont actifs au Rwanda.
Le président rwandais Paul KAGAME et le président du Congo Joseph KABILA s’accusent mutuellement en vue de leurs différentes collaborations avec, soit les rebelles Tutsis, ou soit les rebelles Hutus. Il y a donc a cause des accusations une tension vive entre ces deux chefs d’états. Différentes attaques des Tutsis mais aussi des brigades des forces armées de la RDC ont été localisées a différents endroits du Congo impliquant des milices MAÏ-MAÏ cobra qui avaient déjà semés la terreur dans certains villages.
Mais est-ce les seules raisons de cette crise ?
En réalité, les groupes qui s’opposent veulent surtout mettre la main sur les différentes richesses du Kivu. Ils s’installent tous, petit à petit dans cette région en ayant comme excuses de pourchasser leurs ennemis, mais ils veulent en faite le coltan, les diamants et l’or regorgeant dans cette région. Le coltan est au centre de toutes convoitises car il sert pour fabriquer les téléphones portables qui sont énormément vendus dans le monde entier. Par conséquent ce n’est pas seulement un conflit interethnique entre Hutus et Tutsis ou même une mésentente entre les chefs d’Etats. C’est une guerre qui dure depuis très longtemps uniquement en vu de l’appropriation d’un territoire : Le Kivu. Aujourd’hui les rebelles tutsis, l’armée congolaise ainsi que des milices tentent de contrôler ces différentes mines. Ce commerce représente des sommes considérables. Et vu que le Kivu est divisé en Nord Kivu et Sud Kivu les pays alentour se disputent pour avoir les richesses et ils financent des guérillas pour piller ces biens.

Les conséquences de la crise en RDC

Le gouvernement a donné un nouveau délai aux hommes de Nkunda afin d’obtenir davantage de redditions parmi ses troupes. Mais Nkunda demande un dialogue et des réponses de la part du gouvernement sur les questions du retour des réfugiés congolais tutsis qui vivent dans des camps au Rwanda depuis le début de la guerre au Congo et sur le désarmement des rebelles hutus rwandais qui sillonnent l’est du Congo.

Seulement, le gouvernement congolais aura aussi intérêt à renforcer ses relations avec le Rwanda et l’Ouganda afin de leur donner des garanties de paix qu’ils attendent, notamment, le désarmement des rebelles hutus rwandais ou encore le retour des réfugiés tutsis. Sur cette dernière question, on notera qu’une commission tripartite a été récemment mise en place entre le Congo, le Rwanda et le HCR. Il appartient à cette commission de permettre un retour des réfugiés.

Si toutes ces garanties sont données, Nkunda et ses hommes perdront de leur force et ne représenteront plus une menace sérieuse. Il est temps que la communauté internationale et le gouvernement prennent leurs responsabilités.

Il y a actuellement 17000 casques bleus déployés aux Nations Unies. La force de maintien de la paix est présente sur place depuis 2001. Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, et son homologue britannique David Miliband ont été reçus par Joseph ka bila, puis par le président rwandais Paul Kagame. Le chef de la diplomatie française insiste sur la nécessité de faire »appliquer les accords déjà conclus ». De son côté, David Miliband estime que « personne n’exclut un rôle militaire » de l’ Union Européenne.

On estime à plus d’ 1,6 millions le nombre total de déplacés dans la région, dont plus d’un million pour le seul Nord-Kivu. L’afflux de réfugiés dans certains camps pose des difficultés sanitaires. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, fuyant les combats, vivent dans des conditions très précaires. David Miliband met en garde contre la « menace d’épidémies de maladies transmissibles et de malnutrition dans la zone ».

4 millions de personnes sont mortes à causes du conflit depuis 1998.

Les solutions

Depuis 1999, L’ ONU a installé une force de maintien de la paix en RDC : la Monuc, qui compte 17000 Casques bleus. Le rôle de la Monuc n’est pas de combattre mais de protéger la population. Elle est très critiquée pour sa passivité et accusée par Nkunda d’être pro-FARDC. L’envoyé de l’ONU, Olusegun Obasanjo, a rencontré Laurent Nkunda, qui gagne du terrain dans le Nord-Kivu. Ils ont tout deux affirmé la nécessité d’un cesser le feu (encore faudrait- il qu’il soit respecté). Ils ont aussi souhaité l’ouverture d’un couloir humanitaire dans les zones rebelles pour aider les populations. Sur le terrain, les combats se poursuivent.
6000 casques bleus sur les 17000 présents en RDC ont pour mission de maintenir la paix au Nord-Kivu.
Les dirigeants des pays voisins de la RDC sont unis dans la recherche d’une paix durable dans la région et on prévu d’organiser une nouvelle série de pourparlers pour examiner les progrès réalisés sur le terrain, a déclaré le président tanzanien.
Les sources
Le quotidien L’Actu : du vendredi 21 novembre 2008
Politique africaine communauté
Source locale Bukavu, RDC
Hélène et Quentin SEC3

L'intervention d'Israël à Gaza par Clément et Thoma D (sec 1)



I – Quelques informations sur la bande de Gaza:
La ville de Gaza a vraisemblablement été fondée vers 1500 avant J-C. Le territoire fut sous la domination de l'empire ottoman de 1517 jusqu'aux batailles de Gaza, en 1917, où l'Empire britannique chassa l'armée turque.
A Gaza il y a 1 500 202 habitants pour 360 km² et une densité de 4010 hab/km², 40% de la population sont des enfants, c'est un pays pauvre suite au Blocus mis en place autour de Gaza, par Israël depuis 2007 a l'arrivée au pouvoir du Hamas ( Le Hamas est un parti politique qui a pris le pouvoir a Gaza par la force en 2007, il ne reconnaît pas l' Israël )
II – Pour quelles causes la guerre a t-elle éclaté à nouveau ?
Malgré la signature du cessez-le-feu de six mois le 19 juin 2008 on dénombre à la fin du mois d'octobre 2008 que plus de 37 roquettes et obus ont été tirés sur Israël . L'armée israélienne fait une incursion le 4 novembre 2008 en territoire palestinien dans le but officiel de détruire un tunnel sous la frontière avec l'Égypte. Le Hamas considérant cet acte comme la fin de la trêve augmente dès lors les tirs de roquettes en direction d'Israël. Le 19 décembre 2008 , contrairement à ce qu'avait demandé le Hamas, Israël refuse de lever le blocus sur Gaza. Les tirs de roquettes s'intensifient. En particulier, le 26 décembre 2009, plus de 80 roquettes sont tirées sur les habitants des villes du sud d'Israël.
À partir du 27 décembre 2009 , l' Israël bombarde massivement les installations du Hamas dans une opération appelée Plomb durci par les israéliens et le massacre du samedi noir par les palestiniens, tuant par la même occasion des centaines de civils sur le territoire — près de 400 morts dans les quatre premiers jours des bombardements dont au moins un quart de civils. trois semaines après le début de l'attaque israélienne, le bilan s'élève à 1100 Palestiniens et 13 Israéliens tués ainsi que plus de 5000 blessés côté palestinien.
III- La chronologie de la guerre :
Décembre 2008 :
-27: Israël lance une offensive aérienne contre la bande de Gaza dont l'objectif affiché est de mettre fin aux tirs de roquettes à partir de ce territoire palestinien que contrôle le mouvement islamiste Hamas (opération «Plomb durci»). -Au moins 230 Palestiniens tués, en majorité des policiers du Hamas (sources hospitalières palestiniennes). -28: Israël bombarde 40 tunnels de contrebande d'armes à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. -29: Israël décrète le secteur frontalier du territoire palestinien «zone militaire fermée».
Janvier 2009 :-1er: Raids contre des bâtiments du Hamas. - Plus de 40 roquettes tirées sur le sud d'Israël. -3: Les troupes israéliennes pénètrent dans le territoire palestinien. -4: Avancée des troupes israéliennes, appuyées par des bombardements de l'artillerie et de l'aviation. Les chars prennent le contrôle de plusieurs axes stratégiques. -5: Les forces terrestres poursuivent leur progression, appuyées par des bombardements navals. Combats à Gaza-ville. -6: Des dizaines de civils tués, dont une cinquantaine dans des écoles de l'ONU touchées par les frappes. Tirs de roquettes sur le sud d'Israël, dont une à plus de 45 km. L'Egypte propose un plan de sortie de crise. -8: L'ONU appelle «à un cessez-le-feu immédiat, durable», menant au retrait complet des forces israéliennes. -11: Début du déploiement par Israël de renforts de réservistes. -13: Les forces spéciales israéliennes progressent de plusieurs centaines de mètres à l'intérieur de certains quartiers de Gaza-ville. -14: Violents combats dans des quartiers périphériques de Gaza-ville. 14 roquettes tirées sur le sud d'Israël et trois, du Liban, sur le nord d'Israël, qui riposte. -15: L'armée israélienne intensifie ses bombardements. Les bombardements touchent un complexe de l'ONU (Unrwa), un bâtiment de presse et un hôpital ravagé par les flammes. Israël accusé de violer le droit international à l'Assemblée générale de l'ONU. -16: Accord bilatéral Israël-USA destiné à lutter contre la contrebande d'armes vers Gaza, l'Egypte affirme ne pas être liée par l'accord. Refus israélien d'une trêve d'un an proposée par le Hamas. -17: Israël proclame un cessez-le-feu unilatéral dans la bande de Gaza, tout en y maintenant ses forces. -18: A 02H00 , entrée en vigueur du cessez-le-feu israélien. Le Hamas annonce à son tour un cessez-le-feu et donne une semaine à Israël pour retirer ses soldats. L'armée israélienne entame un «retrait progressif» de la bande de Gaza. -19: Le président palestinien Mahmoud Abbas propose au Hamas la formation d'un gouvernement «d'entente nationale». L'organisation Amnesty International accuse Israël de «crimes de guerre» pour avoir usé d'obus au phosphore. -20 : Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon réclame des poursuites judiciaires après les bombardements de bâtiments de l'ONU. -21 : L'armée israélienne annonce avoir achevé son retrait de la bande de Gaza.
IV- Les organisations palestiniennes:
OLP (organisation de libération de la Palestine) : Organisation palestinienne politique et paramilitaire crée en mai 1964, cette organisation est composée de plusieurs organisations palestinienne dont le Fatah, le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine (FDLP).
Le Fatah : est une organisation politique et militaire palestinienne fondée par Yasser Arafat au Koweït en 1959.
Front populaire de libération de la Palestine : est une organisation palestinienne militante qui combine nationalisme arabe et marxisme fondée en 1967 sous la direction de Georges Habache et Ahmed Jibril.
Le Front démocratique pour la libération de la Palestine : est un mouvement politique et militaire palestinien marxiste-léniniste.
Le Hamas Le mouvement est à l'origine créé en tant que bras armé des Frères Musulmans, le mouvement islamiste fondé en Egypte au début du siècle, juste après le déclenchement de la première intifada, en décembre 1987, par le cheikh Ahmed Yassine.Il est ainsi d'inspiration nettement plus religieuse que nationale. Prônant la création d'un Etat islamique sur l'ensemble de la Palestine historique, de la Méditerranée au Jourdain, il s'était opposé aux accords d'Oslo de 1993 qui avaient débouché sur la création de l'Autorité palestinienne.Contrairement au Fatah, le Hamas refuse de reconnaître le droit à l'existence de l'Etat d'Israël, dont il préconise la destruction.Inscrit sur la liste des organisations terroristes de l'Union Européenne, des Etats-Unis ou encore du Japon, le Hamas est lié à la plupart des attentats suicide et des tirs de roquette sur Israël de ces dernières années.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/proche_moyenorient/20081230.OBS7753/a_propos_du_hamas.html
V- Les conséquences de la guerre :
A cause de cette guerre, il y a entre 1100 et 1200 morts lors de la guerre à gaza. A cause de cette guerre Gaza manque de médicament, d'essence, les axes de communications sont détruits, l'eau a Gaza est non potable les tunnels qu'utilisaient Gaza vers l'Égypte pour pallier les effets du blocus sont détruits, il n'y a presque plus d'électricité,les villes sont en ruine.