mardi 6 janvier 2009

La guerre en Géorgie par Floriane et Thomas L (sec1)


Présentation des deux Etats :
Géorgie:
Capitale: Tbilissi
Chef de l'État: Mikhaïl Saakachvili (élu le 20 janvier 2008 )Population: 5,5 millions (estimé en 2001)Langue officielle: géorgienGroupe majoritaire: géorgien (70,1 %)Groupes minoritaires: arménien (8,1 %), russe ( 6,3 %), azéri (5,7 %), ossète (3 %), grec (1,9 %), abkhaze (1,8 %), ukrainien (0,7 %), kurde (0,6 %), assyrien (0,1 %), mingrélien, laze, bats, svane, etc.Système politique: république unitaire
Russie:
Langue officielle: Russe Chef de l'État: Vladimir Vladimirovitch Poutine (élu le 26 mars 2000 ) Indépendance (Fin de l'URSS): 25 décembre 1991 Monnaie: RoubleCapitale: La ville de Moscou. Superficie: 17 075 200 km², dont 74,7 % est situé en Asie et 25,3 % en Europe
Population: 142 800 000 habitants (janvier 2007), dont 104,1 millions résident en zone urbaine (soit près de 73%) et 38,7 millions, en zone rurale . Groupe majoritaire: Russes
Groupes minoritaires: Tatars, Ukrainiens, Tchouvaches, Bachkirs, Biélorusses, Mordves.

I – Raison de la guerre en Géorgie:
La Caucase du Sud est constitué de trois États indépendants depuis 1991: l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Ces territoires appartenaient à l’Empire russe avant la révolution d’octobre 1917. Le gouvernement général du Caucase était ainsi composé de 18 régions du Nord et du Sud. Mais en 1917, la Caucase du Sud proclame son indépendance et devient la République de Transcaucase. Elle ne tiendra pas 1 an puisqu’en 1918, elle éclate en ces trois États. Elles perdront leur indépendance en 1922 pour intégrer l’Union soviétique jusqu’en 1991, tout en bénéficiant d’une certaine autonomie.
Dans ce contexte, l’Ossétie est divisée en deux par Staline en 1922. L’Ossétie du Sud est intégrée à la Géorgie. Mais depuis 1989, l’Ossétie du Sud demande l’autonomie et, depuis peu, se considère comme indépendant, et souhaite être intégrée à la Fédération de Russie. Entre la Géorgie et la Russie, les relations sont donc tendues. L’Ossétie du Sud représente une position militaire pour les Russes, et permet de garder une influence sur le Caucase du Sud et ses ressources. Chaque pays tient l’autre responsable de l’instabilité politique dans la région. La Géorgie accuse la Russie de soutenir le régime séparatiste. Et de son côté, la Russie accuse la Géorgie de servir de base arrière au indépendantiste tchétchène. La Tchétchénie se situant en Ossétie du Nord.


II – Renforcement des tensions a cause des ressources énergétique de la mer Caspienne :
A ce contexte sont venus se greffer les intérêts énergétiques. La Géorgie ne dispose pas de ressources, mais elle est un pays de transit offrant un important couloir vers l'ouest pour acheminer les exportations énergétiques de la Caspienne vers la mer Noire, et de là, vers l’Europe, en évitant la Russie.
En 1995, l’Union Européenne finance le programme INOGATE pour l’accès aux ressources énergétiques de la mer Caspienne.
Depuis 2005, l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), long de 1765 km, traverse l’Azerbaïdjan pour rejoindre, via la Géorgie, le port méditerranéen de Ceyhan en Turquie. Cet oléoduc a coûté près de 4 milliards de dollars. La Turquie a, quant à elle, approuvé ce projet pour protéger l’activité touristique sur la côte de la mer Egée.
En parallèle, la construction d’un gazoduc long de 690 km, le Bakou-Tbilissi-Erzurum, a commencé en 2004 avec le même objectif: ouvrir un nouveau marché pour le gaz. La Russie perd ainsi la main mise sur ces ressources. Avant 2005, le pays exerçait un quasi-monopole sur l’évacuation du pétrole de la Caspienne. Une situation qui n’était pas sans poser problème.
L’intérêt des Européens est d’assurer la sécurité énergétique. Pour les Américains, il y a plus que les besoins en hydrocarbures. En 2003, des ONG américaines ont soutenu la «révolution des roses», qui a porté Mikhaïl Saakachvili à la présidence de Géorgie. Les États-Unis veulent aussi éviter que la Caucase du Sud se retrouve sous l’unique influence de la Russie, ou de celle éventuelle de l’Iran.
sources :
Floriane et Thomas L (sec1)


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