mercredi 1 avril 2009

la crise en Guadeloupe par Alex et Alexandre P (sec 1)


La crise en Guadeloupe
1-Historique:

Le département de la Guadeloupe est un archipel de 1628 km² qui comprend six îles habitées et une multitude d'îlots. C'est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-mer français(971).La ville principale est Pointe-à-Pitre
L'histoire moderne de la Guadeloupe commence en novembre 1493, lorsque Christophe Colomb arrive dans l'île lors de son deuxième voyage. À partir de 1635, Charles Liènard de l'Olive et Jean du Plessis d'Ossonville en prennent possession au nom de la «Compagnie française des îles de l'Amérique». C'est le début de la colonisation de l'île. Depuis, elle est restée française sauf pendant la Révolution Française en 1794 mais il la reconquiert l'été suivant.



Depuis le 20 janvier, la Guadeloupe est en grève. Deux conflits distincts sont à l’origine de la paralysie de l’île. Dès le 19 janvier, un collectif regroupant les gérants des 115 stations-service de la Guadeloupe a donné le mot d’ordre de la fermeture de leurs commerces. Le lendemain, une grève générale des 52 organisations réunies dans un « Comité contre l'exploitation outrancière » (LKP) prend le relais pour réclamer une baisse des prix ainsi qu’une hausse des salaires les plus bas. Le 1er février, Yves Jego, le secrétaire d'État à l'Outre-mer se rend à Pointe-à-Pitre pour tenter d’apaiser les tensions.


1ere cause: La hausse du prix du carburant
Le 19 janvier, les gérants des 115 stations-service de la Guadeloupe appellent à une fermeture illimitée de leurs entreprises. L’île est paralysée et l’essence se fait rare. En cause les compagnies pétrolières et le système de distribution de l’essence dans les DOM-TOM. Une enquête montre que ces compagnies s’enrichissent de façon douteuse sur le dos des consommateurs. L’Etat est également mis en cause parce qu’il se montrerait incapable de justifier la base de calculs des prix du carburant dans les DOM-TOM. D’autre part, les gérants demandent la garantie qu’il n’y ait plus de nouvelle station-service dans l’île. Le « comité contre l'exploitation outrancière » (LKP) a rejoint les revendications des gérants pour demander que le prix du pétrole soit revu à la baisse. Yves Jégo a répondu à cette attente en proposant une baisse de 6 centimes d’euros du prix du carburant à la pompe, décision qui devrait s’appliquer dès lundi 9 février.
2e cause: Le coût de la vie
Le 20 janvier, le « comité contre l'exploitation outrancière » (LKP) qui regroupe 52 organisations lance une grève générale pour réclamer un certain nombre de revendications. Comme les gérants des stations-service, il demande une baisse immédiate du prix des carburants. Mais ce n’est pas tout, il attend une baisse du coût de la vie qui passerait par la baisse du prix des aliments ainsi qu’une revalorisation des salaires minimum de 200 euros. Le 4 février, Yves Jégo, après avoir négocié avec les responsables de la grande distribution en Guadeloupe, est parvenu à obtenir une baisse de 10% du prix sur une centaine de produits de base. Pourtant, le lendemain, entre 15000 et 20000 manifestants se rassemblent à Fort-de-France contre la vie chère et pour une grève générale. Si l’une des revendications principales a été entendue par l'État, celle sur la hausse des bas salaires l’a été nettement moins. Yves Jégo a dû rentrer précipitamment à Paris, rappelé par un Premier ministre rétif aux promesses que son secrétaire d'État est prêt à faire concernant la revalorisation des salaires. En effet, François Fillon estime que l'État ne peut pas se substituer aux partenaires sociaux et par conséquent, celui-ci doit rester en dehors de ces revendications. 45 000 Guadeloupéens seraient concernés par cette revalorisation.




Métropole Guadeloupe
PNB/habitant (2007, en euro) 32 535 18 960


Population (hab.) 65000000000 450 620

Population de moins de 20 ans 25,10% 31,60%

Taux de chômage (2007) 8,10% 22,7%

Nombre de RMIstes et en% de la population (2007)
1,13 million (1,80%) 32 052 (7,11%)

3- Dommages engendrés par la crise en Guadeloupe

En janvier et février 2009 ont été recensés 6 974 actes délictueux, les mois les plus durs, selon l'Observatoire national de la délinquance. Il n’y a eu malgré les violences qu’un mort en Guadeloupe, un syndicaliste d’une cinquantaine d’années tué par balle en revenant d’un meeting mais selon le préfet Nicolas Desforges ce ne serait pas lors d’une confrontation avec la police. Le total des blessés s’élève à 3 policiers.

4-Vocabulaire:

Békés: Les békés désignent aux Antilles française un habitant des descendants des premiers colons esclavagistes.
Les békés sont surtout en Martinique mais il y en a aussi en Guadeloupe. Le mouvement LKP accuse les békés de détenir la plus grande partie des richesses bien qu’ils ne représentent qu'une toute petite partie de la population de l'île.

LKP:(Alliance contre les profiteurs), Liyannaj Kont Pwofitasyon, est un collectif qui regroupe une cinquantaine d'organisations syndicales, associatives, culturelles et politiques de Guadeloupe. Son porte parole est Élie Domota qui est le secrétaire général de l'union générale des travailleurs de Guadeloupe.

Élie Domota:(1963-) est le leader de la grève générale. Élie Domota a appelé «le peuple guadeloupéen à manifester contre le pouvoir colonial français qui s’apprête à réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe avec leurs organisations». Au cours de la grève il a fustigé dans ses discours la France «qui envoie des charters de gendarmes "casser du nègre" chez lui, en Guadeloupe» et la France a choisi sa voie naturelle, celle de tuer des Guadeloupéens

Le LKP avait 120 revendications dont les principales étaient:
-un relèvement d'au moins 20€ des salaires et du SMIC
-le gel des loyers
-la mise en lace d'un réseau de transport.
-une priorité d'embauche pour les guadeloupéens.
-distribution de l'eau en qualité et en quantité sur l'ensem ble du territoire.


Elie Domota, leader du LKP












Alex et Alexandre P (sec 1)

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