mardi 2 juin 2009

L'EPIDEMIE DU CHOLERA AU ZIMBABWE par Willy L et Pierre J (2nd3)

Comment attrape t-on le choléra ? Symptômes.

Le choléra au Zimbabwe est causé par la précarité des moyens d’assainissement et le manque d’accès à l’eau potable. De plus, étant un pays pauvre, il ne possède pas de traitement de ré-hydratation, et d’antibiotiques, le malade peut mourir donc en quelques jours comme nous l’avons vu dans le grand I. D’autant plus que le choléra n’est pas sous contrôle (dans le pays), il est même hors de contrôle. On peut aussi voir des raisons politiques, car le pays est tétanisé par la paralysie politique. Car l’accord de partage du pouvoir, signé en septembre à Johannesburg soit six mois après des élections remportées par l’opposition grâce à des fraudes à du mal à être appliquer.

Le vibrion cholérique est une bactérie très mobile, aux exigences nutritionnelles modestes, dont l’homme est le principal réservoir. La maladie résulte de l’absorption par la bouche d’eau ou d’aliments contaminés. Une fois dans l’intestin, les vibrions sécrètent notamment la toxine cholérique, principale responsable de l’importante déshydratation qui caractérise l’infection : les pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. L’homme joue à la fois le rôle de milieu de culture et de moyen de transport pour le vibrion cholérique. Les selles diarrhéiques libérées en grande quantité sont responsables de la propagation des bacilles dans l’environnement et de la transmission oro-fécale. De plus, la période d’incubation favorise le transport des vibrions sur de plus ou moins longues distances.
Il s’agit principalement du niveau socio-économique et des conditions de vies des populations. Les fortes concentrations de population associées à une hygiène défectueuse jouent un rôle important dans l’apparition et le développement d’une épidémie de choléra.

Les conséquences ?

L’incubation - de quelques heures à quelques jours - est suivie de violentes diarrhées et de vomissements, sans fièvre. En l’absence de traitement, la mort survient en 1 à 3 jours, par collapsus cardio-vasculaire dans 25 à 50% des cas. La mortalité est plus élevée chez les enfants, les personnes âgées et chez les individus fragilisés.

Comment agir ?

Le traitement consiste essentiellement à compenser les pertes digestives d’eau et d’électrolytes. La réhydratation est assurée par voie orale ou par voie intraveineuse, selon le degré de déshydratation. L’amélioration est perceptible au bout de quelques heures et la guérison, sans séquelle, est obtenue en quelques jours. L’antibiothérapie peut être utile dans les cas graves, mais l’émergence de souches de vibrions cholériques multirésistantes aux antibiotiques en limite l’indication. Les mesures d’hygiène générale sont essentielles dans la lutte contre le choléra, impliquant une véritable mobilisation sanitaire en cas d’épidémie, et un développement de l’éducation sanitaire dans les pays où le choléra sévit régulièrement. Mais il est prévisible que cette élévation du niveau d’hygiène ne sera pas réalisée avant plusieurs décennies dans les pays atteints par le choléra. Il est donc absolument nécessaire de disposer d’un vaccin efficace, sans danger et offrant une protection durable.

Bilan total ?

11.700 cas et près de 500 morts par le choléra ont déjà été enregistrés au 30 novembre dernier, selon Custodia Mandlhate, représentante de l'organisation mondiale de la santé au Zimbabwe. Après avoir émis plusieurs communiqués rassurants signalant que la situation était sous contrôle, le gouvernement zimbabwéen vient seulement de solliciter l'aide internationale.
Le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies organise la lutte selon deux pôles. Un groupe sectoriel s'occupe de la prise en charge et du traitement des personnes infectées, tandis qu'un autre s'occupe de l'ensemble des problèmes environnementaux. Ceux-ci concernent l'acheminement d'eau potable, la purification de cette eau, la distribution de savon, l'apprentissage des règles élémentaires d'hygiène ainsi que la construction de latrines.

Et les sources
http://www.Wikipédia.fr
-http://www.science.gouv.fr
-http://www.futura-sciences.com/

Willy L et Pierre J (2nd3)

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