mercredi 25 février 2009

LA CRISE AU CONGO (RDC) par Morgane C et Alexandre B (sec 1)

1ère PARTIE:RDC

Langues officielles: Français (le lingala, le kikongo, le swahili et le tchiluba ont le statut de langues nationales)
Capitale: Kinshasa
Plus grande ville: Kinshasa
Forme de l’État: RépubliquePrésident de la République: Joseph KabilaPremier ministre: Adolphe Muzito
Superficie: 2 345 000 km²Population (2008):66514504 hab.Indépendance: Du Royaume de BelgiqueDate: 30 juin 1960

République du Rwanda
Langues officielles: kinyarwanda, français et anglais
Capitale: Kigali
Forme de l’État: RépubliquePrésident: Paul Kagame
Superficie:26 338 km²Population (2003):8 387 000 hab.Indépendance: de la BelgiqueDate: 1er juillet 1962

Nord-Kivu
Statut politique: Province de la RDC
Capitale: Goma
Langue(s): Kiswahili
Superficie: 59483 km²
Population (1998): 3564434 hab

Contrairement aux images misérabilistes qui reviennent à chaque soubresaut de la crise, le Kivu est une région extraordinairement riche, qui lui vaut le surnom de «Suisse de l'Afrique centrale». Et ce pour plusieurs raisons :
Au nord, la chaîne des volcans Virunga culmine à plus de 4000 mètres d'altitude, à l'ouest, les forêts congolaises offrent un environnement où les cultures sont abondantes, mais surtout des richesses minières inégalées : cuivre, or, coltan, gaz naturel et pétrole dans les lacs Kivu et Tanganiyka. Toutes ces richesses faisant l'objet de trafics en tout genre.


2ème PARTIE:
Avant 1960: l'Empire colonial belgeLe Congo, le Rwanda sont des colonies belges jusqu'en 1960. Les Tutsis, minoritaires, ne représentaient qu'environ 20% de la population, et les Hutus étaient quatre fois plus nombreux. Au Rwanda, la Belgique favorisent les Tutsis, au détriment des Hutus, en leur confiant des responsabilités et en leur offrant des privilèges dans le domaine de l'éducation et de l'église.
1960- 1994: des massacres inter-ethniques au génocide rwandais.Les inégalités et les injustices créent des tensions entre Tutsis et Hutus, au Rwanda. Des massacres ont lieu épisodiquement et les responsables tutsis se réfugient dans les pays voisins, notamment en Ouganda, où ils créent le Front patriotique rwandais (FPR) avant de revenir pour reprendre le pouvoir au Rwanda, à la fin du génocide.
1994-1996: la période post-génocidaire.Pendant le génocide, les Hutus au pouvoir massacrent les civils tutsis et des Hutus modérés et tentent d'empêcher le Front Patriotique Rwandais de reprendre le pays. A la fin des massacres, plus d'un million de Hutus fuient le Rwanda par peur des représailles du nouveau pouvoir dominé par les Tutsis revenus à Kigali. Ils traversent la frontière vers le Congo (rebaptisé Zaïre) et s'installent dans des camps au Nord-Kivu. Parmi eux des civils, mais aussi des génocidaires, qui participeront à la création en 2001 les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
1996-1997: la première guerre du Congo. Entre 1996 et 1997, le Rwanda, notamment, aide Laurent-Désiré Kabila à renverser Mobutu. Le pays est intéressé par la richesse minérale du Zaïre, mais veut aussi vider les camps de réfugiés du Nord-Kivu, où vivent de dizaines de milliers de Hutus rwandais. De sanglants massacres y ont lieu en 1996, au début de la rébellion congolaise appuyée par Kigali, qui allait porter Lauret-Désiré Kabila au pouvoir et mettre fin à 32 ans de règne de Mobutu, en mai 1997.
août 1998-décembre 2002: la deuxième guerre du Congo. De 1998 à 2002, le pays, devenu République démocratique du Congo (RDC) en 1997, est le théâtre d'une guerre régionale ayant impliqué jusqu'à 7 pays. Les deux principales rébellions congolaises sont le Mouvement de libération du Congo (MLC), soutenus par l'Ouganda, et les Tutsis du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) soutenu par le Rwanda. Le gouvernement de la RDC, basé à Kinshasa, arme de son côté des milices d'autodéfense pour lutter contre les rebelles.
2003-2006: la période de transition.A la mort de son père en 2001, Joseph Kabila le remplace à la tête de la RDC. Il prend la tête d'un gouvernement de transition en 2003, avec quatre vice-présidents, dont un représentant du RCD et un du MLC. Pour pacifier le pays, ils tentent de «brasser» les différents mouvements rebelles au sein de l'armée. Certains chefs rebelles, dont Laurent Nkunda, issu du RCD, refuse de prendre le poste de général ne croyant pas à la volonté de Kinshasa de réformer le pays et de mettre fin aux discriminations ethniques. En 2006, se posant en défenseur de la minorité tutsie congolaise, il crée le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Depuis août 2007: le clash au sein de l'armée congolaise réformée. Les combats reprennent entre le CNDP et l'armée congolaise. Le CNDP à l'armée de s'allier aux génocidaires hutus rwandais FDLR. De son côté, Kinshasa (RDC) accuse Kigali (Rwanda) de soutenir Laurent Nkunda.Des combats ont lieu contre l'armée congolaise, mise en déroute en décembre 2007. La conférence de Goma débouche sur un accord de cessez-le-feu, signé en janvier 2008 par l'ensemble des belligérants. Accords régulièrement violés depuis, tout comme le programme de paix qui n'a toujours pas été mis en place.
Cette longue période d'instabilité débouche sur la reprise de combats violents en août 2008. Grâce à une offensive éclair lancée le 29 octobre, ceux-ci sont maintenant aux portes de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

Quels sont les enjeux de ce conflit ?Ils sont multiples. Le général Nkunga, congolais, est tutsi. En 2004, il est entré en rébellion, accusant le pouvoir en place de discriminations contre les Tutsis.Il entend contrôler la région du Kivu et reçoit pour cela le soutien du pays voisin, le Rwanda, qui réclame depuis des années l'instauration d'une zone tampon au Kivu. Mais à présent, Nkunga revendique de plus en plus le pouvoir à Kinshasa.
La région du Kivu est une région riche qui attire les convoitises. Les pays voisins comme le Rwanda chercent à piller les ressources présentes au Kivu. Mais il existe une autre raison, d'ordre éthnique cette fois. Le général Nkunga, congolais, est tutsi. En 2004, il est entré en rébellion, accusant le pouvoir en place de discriminations contre les Tutsis.

3ème PARTIE:
Depuis le début du génocide rwandais en 1994 jusqu'à maintenant, il y a eu plus de 1,5 millions de morts. Ces personnes sont mortes pendant les combats (inter-ethniques, génocide) et les déplacements de la population (à cause de la malnutrition).

par Morgane C et Alexandre B (sec 1)

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