jeudi 28 mai 2009

Le choléra au Zimbabwe (Kevin et Pierre R sec 3)

I INTRODUCTION

Présentation du sujet en videohttp://www.dailymotion.com/relevance/search/cholera+zimbabwe+/video/x7rj8r_le-zimbabwe-touche-par-le-cholera_news

II LE CHOLERA

1-Le Cholera
Traitement : réhydratation d'urgence, les antibiotiques (tétracyclines) hâteront la guérison. La mort peut survenir en 1 à 6 jours chez les personnescontaminées et non réhydratées correctement.
L'eau : joue un rôle important dans la transmission du choléra dans les campagnes des pays qui n'ont aucune infrastructure correcte d'élimination et de traitement des eaux usées ni réseau d'adductiond'eau potable avec protection des lieux de captation / bactéries fécales. D'où les zones d'endémies en Afrique, Asie, et Amérique du sud. La contamination directe des aliments par les vibrions fécaux (excrétées par les malades ou les porteurs sains) est possible par manque d'hygiène : malades, mouches et eau contaminée font partie de la chaîne de transmission du cholera. Eviter donc de consommer de l'eau non bouillie, des aliments cruslavés avec une eau contaminée et des produits de la mer.
2-Son histoire
L'histoire du choléra est parsemée de tristesse, de peur et de mort. Sa première apparition reportée date de 1503 et a été faite par un officier portugais qui revenait des Indes. Selon lui, la maladie avais causé la mort d'environ 20000 en moins de 8 heures (nous savons aujourd'hui que la mort frappe généralement entre quelques heures et 3 jours), dans une ville nommée Calicut. Il la décrit comme étant une épidémie mortelle de diarrhée se propagent très rapidement dans la population. Pendant des siècles, la maladie resta pratiquement inconnue des européens car elle s'attaquait généralement à l'Asie et l'Afrique. C'est entre 1823 et 1841 que le choléra frappa durement l'Europe. Les épidémies se développaient généralement en Afrique pour ensuite envahir les pays européens. À cette époque, les médecins sont en désaccord sur l'origine de la maladie, la plupart sont convaincus qu'elle est du à la malpropreté car elle frappe généralement les quartiers pauvres et surpeuplés. Certains pensent aussi qu'elle pourrait être une maladie pulmonaire, qui attaquerait les villages qui sont beaucoup plus haut que le niveau de la mer. C'est en 1854 que Soho, un quartier défavorisé de Londres, fut mortellement frappé par le choléra. En quelques jours seulement, les rues étaient complètement désertes et des petits drapeaux jaunes (annonçant une épidémie) flottent à chaque coin de rue. Il n'y à plus assez de place pour tous les mourants qui tentent de se faire soigné à l'hôpital. Les médecins sont déconcertés, comment ce quartier, et ce quartier seul, avait-il bien pu être frappé par l'une des plus meurtrières et inconnues maladies de l'époque ? Les spéculations allaient bon train et les gens continuaient de mourir. Durant la journée la plus mortelle de l'épidémie, on dénombre 143 morts. Les cadavres sont tellement nombreux qu'ils sont entassés dans des charrettes et jetés dans les fosses communes sans cérémonie. Les gens étendent partout du chlorure de chaux, en souhaitant que cela puisse changer quelque chose. Un certain docteur londonien, John Snow, s'intéressa particulièrement à l'épidémie du quartier de Soho. Il avait été confronté à une épidémie semblable en 1848 et avait été en mesure d'observer les symptômes de près. Contrairement aux autres scientifiques, Snow était sur que le choléra n'avait rien d'une maladie pulmonaire, pour la simple et bonne raison que les premiers symptômes de la maladie sont des malaises gastriques. Le « poison » devait donc nécessairement être avalé. Les gens souffraient par la suite de vomissement et de diarrhée, avant de se terminé finalement par des spasmes et des crampes. Il fut donc convaincu que les victimes devaient avoir ingéré le virus en même temps que leurs repas. Dans un quartier aussi sale que l'était Soho, il prit en considération que les latrines nauséabondes qui abondaient auraient pu éventuellement contaminées le système local d'eau. Mais un fait restait inexplicable, pourquoi la maladie ne frappait-elle que ce quartier ? Le quartier était dégoûtant, mais il n'était pas unique en son genre. En observant l'épidémie, il remarqua que le choléra n'avait dévasté qu'une zone bien délimitée du quartier. Au centre de cette zone ce trouve Broad Street et sa vielle pompe qui fournit l'eau potable à toute la communauté.
Cependant, ce puits jouit d'une excellente réputation et se trouvait à être l'eau la plus pure des environs. Malgré que des canalisations aient été récemment installées, nombreuses sont les familles qui continuent quand même à aller puiser l'eau du vieux puits. Snow remarqua que la mort ne s'est repandue que sur une certaine distance: « Les morts décroissaient en nombre ou s'arrêtaient entièrement à chaque endroit où il devenait décidément plus pratique d'aller à une autre pompe que celle de Broad Street. ». C'est le 7 septembre que, suite aux observations de Snow, la pompe est mise hors service. Le 11 du même mois, l'épidémie est pratiquement disparu. Malgré l'évidence, les autorités médicales ne veulent toujours pas croire que les latrines pourraient être à l'origine de la contamination. Même si un fervent partisan du docteur Snow, le pasteur Whitehead, découvrit que certaines de celle-ci fuyaient réellement dans le puits qui alimentait la pompe, ce n'est qu'en 1866, alors que le choléra frappe de nouveau Londres, que la théorie de Snow va être accepté, quelques années après sa mort.
Puis, en 1884, un microbiologiste allemand du nom de Robert Koch isole le microbe responsable du choléra, le Spirillum cholerae, qui à un comportement identique au « poison » décrit par le docteur Snow. Dès lors, l'étude de la maladie peut réellement commencée.
Cependant, la maladie n'avait pas dit son dernier mot. Des pandémies continueront de frapper l'Europe jusqu'en 1965. Les sources des épidémies étant presque toujours l'Asie, l'Afrique ou le Moyen-Orient. En 1991, le choléra attaqua l'Amérique latine.
3- Aujourd’hui
Le choléra à été le tout premier virus à faire l'objet d'une surveillance internationale qui a eu pour conséquence de faire croire aux gens, à tord, que le virus est complètement disparu. Bien qu'il soit considéré sous contrôle, la vaccination (qui est d'ailleurs efficace que pour une courte période de temps) n'est pas obligatoire dans la majorité des pays où n'y est même pas disponible. De nombreuse théories ont été avancées que si une version différence de choléra venait qu'à voir le jour, aucun des pays ne serait prêt à y faire face et que la maladie pourrait tuer la moitié de la population d'une ville comme New York en moins d'une semaine. Ses apparitions sont fréquentes en Afrique, dans les secteurs où la qualité de vie est très basse.
III LA CAUSE
Le cholera au Zimbabwe est causé par la précarité des moyens d’assainissement et le manque d’accès à l’eau potable. De plus, étant un pays pauvre, il ne possède pas de traitement de réhydratation, et d’antibiotiques, le malade peut mourir donc en quelques jours comme nous l’avons vu dans le grand I. D’autant plus que le choléra n’est pas sous contrôle (dans le pays), il est même hors de contrôle. On peut aussi voir des raisons politiques, car le pays est tétanisé par la paralysie politique. Car l’accord de partage du pouvoir, signé en septembre à Johannesburg soit six mois après des élections remportées par l’opposition grâce à des fraudes à du mal à être appliquer.
IV CONSEQUENCE
Ø Des morts et des blessés : on compte plus de 56 123 victimes dont 3 028 morts, selon le dernier décompte de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) le 28 janvier. De plus on constate un effondrement du système de santé : la plupart des services publics sont à la dérive, les centres médicaux ferment faute de médecins et d’infirmières.
Ø L’aide alimentaire : l’inflation est astronomique et la moitié de la population survit grâce à l’aide alimentaire. Pour répondre à l’urgence, l’UNICEF a envoyé des avions décollant de Copenhague où se trouvent les bases logistiques de l’UNICEF. Ils étaient chargés de matériel médical. Ces secours comprenaient des médicaments, des sels de réhydratation orale (SRO), des fluides intraveineux, des comprimés de purification pour l’eau, des bidons et du savon. Mais aussi des kits obstétriques, des gants et des tentes.
V SOURCE
http://www.lexpress.fr/
http://www.destinationsante.com/

Pierre R et Kevin (sec 3)

Aucun commentaire: