mardi 19 mai 2009

Le problème de grève en guadeloupe par Amélie et Marie-Amélie (sec 3)

Le problème de grève en guadeloupe


La grève en Guadeloupe a commencé le 19 janvier 2008. La grève a duré six semaines au cours desquelles la majorité de la population à fait la grève pour de nombreuse raison.

D'où vient cette crise?

Une majorité de Guadeloupéens ne vivent qu'avec de petits revenus. La différence de prix entre la métropole et l'archipel, concernant les matières premières, l'eau, l'essence et même Internet, est telle qu'un "effet de serre" social est inévitable. La tension monte et il faut bien que les Guadeloupéens réagissent. La grève s’est déclenchée aussi à cause de la mauvaise répartition des richesses entre les blancs et les noirs.

Que réclament-ils ?

Le collectif LKP à la tête de la contestation réclame, entre autres, la baisse des prix des produits de première nécessité, celle des impôts, des taxes et des carburants, le maintient du prix des loyers ainsi qu'une augmentation de 200 euros des salaires. Le collectif se bat contre la vie chère : au moins 50% plus cher qu’en métropole.

Qui sont les acteurs de cette grève ?

Depuis le 19 janvier, le mouvement "Liyanna kont pwofitasyon" ("Debout contre les profiteurs") paralysait l'île pour protester contre la hausse du coût de la vie. L'acheminement de l'eau potable ou de l'essence n'était plus assuré.
*LKP: « Liyannaj Kont Pwofitasyon » : le collectif d'organisations syndicales, associatives, politiques et culturelles de Guadeloupe.



Les conséquences de cette grève :

La Guadeloupe est paralysée : plus d'essence dans les cuves donc plus de transports, plus d'école, plus de commerces ouverts, des coupures d'électricité tournantes, des coupures d'eau. Entreprises et écoles fermées, coupure d'électricités, routes bloquées... Le collectif « Kont pwofitasyon » (« contre l'exploitation outrancière ») ne baisse pas la pression sur les pouvoirs publics et les entreprises guadeloupéennes. A l'issue de la deuxième journée de manifestations du collectif contre la vie chère, 15 personnes ont été blessés et 16 autres interpellées. Plusieurs voitures et poubelles ont été incendiées. Un homme a été tué dans la nuit de mardi 17 février 2009 au mercredi 18 par un coup de feu tiré depuis un barrage. La victime était un syndicaliste du LKP, le collectif à la tête de la contestation. La situation devenait explosive, alors les appels au calme se sont multipliés.

La conclusion de cette grève :

Après 44 jours de grève générale, c'est le soulagement en Guadeloupe. Le leader du LKP Elie Domota et le préfet Nicolas Desforges ont signé un accord mercredi 18 février 2009 appelant à «la reprise de l'activité normale». Les organisations patronales minoritaires ont prévu une augmentation de 200 euros des bas salaires et la baisse de 50 centimes du prix des carburants.



Source:http//www.afrik.com/article16251.html
http//www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/03/05/01016-20090305ARTFIG00328-fin-de-la-greve-en-guadeloupe-php
Marie-Amélie et Amélie (sec3)

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